Ski à Veysonnaz

Dimanche 27 janvier


Très beau week-end avec le groupe de jeunes dans le Valais! On se retrouve après 2 ans pour certains, depuis notre confirmation et quelques heures pour d'autres (ceux que je vois à l'école)... Merci à Léo de nous avoir permis de séjourner dans l'appartement de ses grand-parents et merci à vous Fanny, Muriel, Sophie et Raphaël pour votre bonne humeur et ces moments magnifiques sur les pistes et au chalet!






























Après un longue journée de ski, rien de mieux qu'un bon chocolat chaud! Dans ce petit resto sur les pistes, ils ont découvert le moyen le plus simple de nous envoyer nos commandes... en les plaçant dans ce mini-téléphérique. Les Valaisans seraient-ils flemmards?


Week-end à la neige et dans la neige!!

Dimanche 12 janvier


Nous avions depuis lontemps prévu de passer un week-end à Blatten, dans le Valais, où Zita partage un chalet avec une autre famille. Nous, c'est les 4 fidèles Steineriennes, c'est-à-dire Miriam, Nora, Zita et moi.
Blatten est un village qui a su garder tout son charme d'antan... et comme tout petit village valaisan, il est en pente. La descente jusqu'au chalet, on l'a faite tête la première dans la poudreuse!
Il avait en effet neigé toute la journée... ... et il a continué à neiger toute la nuit! Résultat, des pistes avec plus de neige qu'elles n'en avaient jamais vu ces dernières années. J'ai eu une petite pensée pour mes Pyrénées et leurs cailloux...


Depuis Blatten, on a une vue merveilleuse sur les Alpes, entre autres le Cervin que l'on distingue au loin.




En tous cas, cette année, on ne pourra pas se plaindre du manque de neige dans les Alpes, vu qu'en ce moment même, il neige aussi ici à Bienne.

Extinction des feux

Dimanche 6 janvier

C'est peut-être le jour des Rois mais, de retour à Bienne, nous nous sentons plutôt comme des reines déchues! Hélo n'arrête pas de dire qu'on n'y voit rien et d'allumer la lumière partout... Et, malgré le chauffage central, nous avons froid!
Paradoxalement, quitter Luz me paraît moins dur qu'autrefois. Sans doute que le fait d'avoir récupéré la maison donne le sentiment de garder une petite place là-bas, au milieu du vieux quartier et des gentils voisins...

Dernière journée

Samedi 5 janvier
Nous sommes vraiment très bien dans cette maison. Nous n'y avons même pas froid, comme nous le craignions en arrivant, et allumer un seul feu suffit généralement. La difficulté est d'aller se coucher: le soir le poêle chauffe agréablement, il fait bon, il n'y a quasiment aucun bruit... Impossible de se bouger pour aller au cinéma, pourtant juste en face, même quand le film est intéressant, comme "La visite de la fanfare"! L'autre difficulté est de se lever le matin, parce que le lit est bien chaud et la chambre plutôt fraîche...





















Sarah, revenue de chez ses grands-parents, vient aussitôt faire quelques parties de cartes avec nous. Mais il faut aussi songer à tout ranger, notamment débarrasser la cuisine dont les travaux devraient démarrer d'ici notre retour à Pâques. C'est d'ailleurs à peu près tout ce que nous avons fait pendant ces vacances: prendre les décisions concernant l'aménagement de la cuisine. Le séjour et les trois chambres, même s'ils ne sont pas finis, commencent à être agréables. Quant à mon ancien bureau et plus belle pièce de la maison, nous ne savons pas encore comment l'aménager.
A part ça, nous n'avons pas fait grand chose d'autre que profiter des agréments du pays et bavarder à droite à gauche...

Mention spéciale église
Nous ne pouvons pas quitter Luz sans parler de son église fortifiée, dite des Templiers, mais en réalité due aux Hospitaliers de St-Jean. Elle est très particulière et, plantée au centre du vieux quartier, elle fait penser à une mère poule veillant sur ses poussins. Son carillon n'a jamais cessé de sonner, égrenant tous les quarts d'heure ses tintements, que l'on entend jusque dans la maison.


La lumière d'après la neige

Vendredi 4 janvier






La lumière est revenue, dans toute sa force, plus tôt que prévu: ce matin la chaîne de l'Ardiden et le pic de Viscos étaient éblouissants dans leur habit de neige fraîche.










La journée a été non pas gourmande, mais carrément gastronomique, avec un repas au meilleur restaurant de la vallée, le Viscos, un peu plus bas vers Argelès. St-Savin, le village où il se trouve, est remarquable à plusieurs titres, non seulement par le restaurant, mais aussi par sa situation, ses très belles maisons, ses palmiers et surtout par son abbatiale. Celle-ci est le seul vestige d'un monastère datant du Xe siècle, qui à l'époque a tiré sa richesse de son affiliation à l'abbaye de St-Victor de Marseille. Elle comporterait certains éléments particuliers qui intéressent beaucoup Claude, originaire de Marseille justement, pour lequel je photographie tout ce qui me tombe dans le viseur...

































Depuis la terrasse de St-Savin, la vue sur les montagnes enneigées qui surplombent la vallée d'Argelès et, au fond, Luz, est superbe. On aperçoit au premier plan le promontoire où se dresse la chapelle de Piétat.















Nous décidons d'y aller pour profiter des derniers rayons du soleil. Toute simple et un peu de guingois, la petite chapelle du XIe est presque attendrissante...























Jeudi 3 janvier
Journée à Tarbes, d'où les Pyrénées paraissent sombres et menaçantes. Un coup de balaguère nous a d'ailleurs réveillées pendant la nuit... Mais à Odos, où toute la famille est réunie, il fait très doux et quand on entend parler à la radio d'alerte orange à cause des pluies verglaçantes, on a l'impression d'être dans un autre monde!

La nouvelle année commence dans la lumière

Mardi 1er janvier 2008

BONNE ANNEE!!!

Même tactique que pour le 25 décembre: les gens réveillonnent et donc il n'y aura pas grand monde sur les pistes. Cette fois, ce sont Danielle, Mathieu et Clara qui montent d'Odos. Marion fait défection pour cause de réveillon. Nous retournons à Barèges, où les conditions sont excellentes, bonne neige et chaud soleil. Nous rencontrons Jean-Louis, propriétaire de la crêperie de St-Justin où nous étions hier, maire de Sers, moniteur à Barèges l'hiver, ancien pisteur et collègue à la station il y a 30 ans, et père d'une camarade de maternelle d'Hélo (tout ça tout ça).



L'année finit dans la lumière

Lundi 31 décembre

Aujourd'hui changement de programme: Michelle devait monter de Tarbes, mais elle a dû partir à la recherche de ses lunettes qu'elle a perdues. Nous sommes donc allées toutes les deux à St-Justin, qui est un véritable pèlerinage.






C'est en effet l'un des plus beaux belvédères de la vallée et nous ne manquons jamais notre petite virée là-haut, l'hiver, parce qu'il est exposé plein sud, et l'été, parce que des amis y tiennent une charmante crêperie.
















Il faut d'abord aller au village de Sers, lui aussi magnifiquement situé en soulane (versant sud). On appelle d'ailleurs ses habitants les "arrostits" (les rôtis), par opposition à ceux des villages du versant nord (ombrée), comme Viella, qui sont les "ahumats" (les enfumés).

























De St-Justin, on voit très bien les quatre principaux villages de Labatsus (la "vallée d'en haut", celle qui va de Luz au Tourmalet), Sers, Betpouey, Viey et Viella.












A la descente un petit tour s'impose dans le village, avec ses belles maisons bien entretenues ou restaurées. La présence de la pierre y est très forte, que ce soit les ruelles, les murets, les granges ou les ardoises des toits. Mais on y trouve aussi un palmier et les roses y fleurissent à Noël! Quant au brouillard, on ne sait pas ce que c'est...



























Il y reste quelques éleveurs de moutons barégeois, la race locale reconnue depuis peu comme AOC. En espérant que ce label n'arrive pas trop tard pour aider les brebis à résister face à l'invasion d'autres moutons qui semblent mieux prospérer qu'elles: les touristes!