Suyen et Larribet

Dimanche 30 août




Hier, c'était visite de Danielle. Nous sommes montées faire un tour à la ferme St-Justin, où nous avons bavardé avec Marjorie, sa mère et son petit frère.














Aujourd'hui, c'est balade en montagne avec Jacques et les filles. Comme Yves, mon garagiste, s'est décidé à louer des voitures, j'en ai pris une et nous en profitons pour aller dans une autre vallée, en l'occurrence le val d'Azun, direction Larribet. C'est une superbe balade que nous n'avons plus faite depuis une vingtaine d'années.














Après le pique-nique au bord du lac de Suyen, nous tombons dans les myrtilles, les framboises et les mûres, ce qui retarde quelque peu notre montée...











Nous visitons au passage une "toue", un abri destiné à l'origine aux bergers, qui a servi ensuite aux premiers pyrénéistes.















Si les filles décident de s'arrêter sur de jolis rochers au milieu du gave, Jacques et moi allons jusqu'au niveau où l'on aperçoit le Balaïtous, un sommet assez difficile (3144 m) qui se fait depuis le refuge de Larribet.































A la descente, le lac a de magnifiques couleurs.





























Au retour, plus bas dans la vallée, nous faisons un halte au village d'Aucun, dans une vieille maison qui fait café-musée où l'on boit un verre autour d'une meule en pierre...

Montée au Belvédère

Jeudi 27 août

Aujourd'hui, petite virée vers le Belvédère, tout en bas du Soum de Nère (2400 m), d'où l'on a une vue plongeante sur la vallée. En montant on croise une rigole d'irrigation (un bisse). Cette "rigole du Sardey", l'une des plus importantes pour Luz et les villages environnants, faisait l'objet du plus grand soin dans le passé: je me souviens encore que tous les paysans ayant un pré qu'elle "arrosait" devaient y aller à tour de rôle pour la nettoyer et l'entretenir. Depuis, elle a été tubée...









Assise devant l'une des granges, j'assiste au ballet de deux gros hélicoptères qui tournent au-dessus de Luz et finissent par se poser en face, sur le Montaigu. Que font-ils? Des travaux?





A la maison

Mercredi 26 août

Quel plaisir de se retrouver à Luz, dans la maison!... Hélo s'y est trouvée très bien durant ces trois semaines; pourtant j'avais pensé que ça ne lui plairait pas trop d'y être seule. Et les amis qui sont venus en juillet s'y sont beaucoup plu aussi: les uns "très belle maison", les autres "maison magnifique"... En plus, avec le déménagement arrivé début août, elle est maintenant entièrement meublée.
Comment qualifier l'atmosphère qu'elle dégage? Je dirais qu'elle est "apaisante". D'abord, par sa situation: bien qu'appartenant à la partie la plus ancienne du village, elle lui tourne le dos, ouverte vers l'avant, vers le sud et les montagnes, mais sans aucune ouverture au nord. De fait, elle est isolée puisque située sur une impasse (pour les voitures) et sans aucun voisin direct - à part la Maison de la Vallée. Quand j'y étais seule à Noël, j'avais presque peur!




Ensuite, le seul bruit régulier rompant le silence est le bruit de l'eau, celle de la rigole, qui passe dans le lavoir, traverse notre cave puis file le long de la Maison de la Vallée. En effet, comme l'indique le nom de la ruelle (bio dera Moulo), la maison était juste à côté de l'ancien moulin. La présence de cette eau m'avait d'ailleurs inquiétée et j'avais demandé l'avis d'un géobiologiste, qui s'était montré très rassurant: une eau s'écoulant à cette vitesse serait au contraire tout à fait bénéfique, d'autant qu'elle ne laisse aucune humidité...




Il y a aussi les cloches de l'église, qui sonnent tous les quarts d'heure, mais pas trop fort - on les entend à peine si on a les fenêtres fermées -, le linge que l'on peut suspendre au balcon... Et enfin, les petites activités liées à la Maison de la Vallée, comme les allers-retours des films (fournis par le centre culturel du Parvis, au Leclerc de Tarbes) qui, comme nous, montent ici en bus. C'est amusant de voir passer ces énormes bobines, on a tendance à oublier l'aspect matériel du cinéma!

Premiers jours aux Murmures

Dimanche 23 août




J'ai choisi le jour le plus chaud de l'année pour déménager à l'Aubier... comme si ce n'était pas déjà assez fatigant en soi! Contrairement à ce que vous pouvez penser, je n'ai pas déménagé avec Kehrli-Oeler: ce sont des cartons que j'ai récupérés d'un ancien collègue parti à la retraite et qui servent pour la troisième fois. Car ici, chaque carton se paie!






Mais le jeu en valait la chandelle: c'est un lieu magnifique! J'ai pu en profiter dès le premier matin, puisque j'étais réveillée à 4 heures. J'ai admiré le lever de soleil... C'est vraiment autre chose qu'en ville!

















Ce samedi, quelques courses à la Chaux-de-Fonds - ah, ça aussi c'est autre chose qu'en ville, mais là pas dans le bon sens: c'est nettement plus compliqué, quand on n'a pas de voiture! Enfin, j'ai déjà rencontré, par hasard, une ancienne collègue, c'est prometteur...












Le petit bout à pied depuis la petite gare me permet d'admirer le lac revêtu de ses plus belles couleurs et parsemé de nombreux voiliers.













Dimanche, c'est une petite marche à la découverte des environs. Tout d'abord, connaître le chef-lieu de la commune, Rochefort, où il va falloir que j'aille m'inscrire pour ce cher "contrôle des habitants". Eh bien, c'est un trou, dans tous les sens du mot! Minuscule, mais coquet...










Les jardins sont luxuriants. Pour pousser, ça pousse, ici!















Puis, après un très beau panorama sur le lac, au-dessus duquel on devine quelques sommets des Alpes, c'est Chambrelien et le début des gorges de l'Areuse... On fera ça une autre fois!











Demain, petite journée de travail et départ pour les grandes vacances! Enfin! Car à part l'intermède dans l'Allier, ces derniers mois n'ont pas été de tout repos!

Midi à Villars

Dimanche 9 août

Comme il y a deux ans, je vais à Villars passer une journée avec de vieux amis (combien de temps qu'on se connaît? sans doute à peu près 25 ans, on ne sait même plus... C'est Jean-Pierre qui avait fait le lien).

C'est doublement midi, puisque nous partageons le déjeuner et qu'ils sont du Midi, Claude du moins: Marseillais d'origine, il a enseigné plus de 30 ans à Villars, puis à Monthey! Maintenant, ils se sont retirés dans leur maison de l'Hérault, mais reviennent chaque été passer un mois à Villars pour retrouver leurs anciens amis.

Marina, ancienne danseuse étoile, est toujours aussi pétillante, et Claude poursuit ses passionnants décryptages d'anciens parchemins... La discussion est tellement animée que j'en oublie de faire des photos (il faut dire qu'une fois de plus, il ne fait pas très beau). Il n'y en aura donc qu'une seule, et elle date d'il y a deux ans - cette année Hélo n'était pas là, ce qu'elle a regretté car les recherches de Claude l'avaient subjuguée...

Evian et Thonon

Dimanche 2 août





Cette année, je préfère fuir les feux d'artifice et les pétards du 1er août suisse. Après avoir accompagné à Genève Hélo et son chargement (en prévision du Havre!), en partance pour Luz, je me réfugie à Evian.










Evian possède une belle promenade le long du lac et Thonon un petit village de pêcheurs.
















Le temps n'est pas de la partie, mais au moins je suis au calme et je prends l'air - surtout sur le Navibus, le bateau ultra-rapide (50 km/h) qui fait la liaison entre la rive suisse et la rive française!