Les îles de Lérins

Samedi 3 et dimanche 4 octobre



Si je suis venue jusqu'à Nice, c'est pour assister à un congrès posophe préparé notamment par Anne-Marie. A part elle, il y a juste deux visages qui me disent quelque chose: deux médecins que j'ai dû croiser il y a longtemps dans des formations... Sinon, je me retrouve avec 80 inconnus venus de tout le Sud-Est.











Nous partons de Cannes pour nous rendre à la première île, Ste-Marguerite, où nous sommes hébergés - de façon assez spartiate - dans l'ancien fort transformé en centre d'accueil.











Je vais prendre le premier pique-nique de l'autre côté pour voir l'île St-Honorat, où vivent encore des moines.


















Ste-Marguerite est entièrement couverte de forêt, principalement de pins, de chênes verts et d'eucalyptus, et le bord de mer est sauvage, rocheux, sans plage véritable.









Le lendemain, réveil très matinal dans le dortoir à 17, ce qui permet de faire un petit tour vers le port avant le lever du soleil.












En fin d'après-midi, retour à Cannes, où souffle un bon vent chaud et où les gens sont encore nombreux à se baigner sur la plage.





Et cette fois c'est vraiment la fin, puisque demain je prends EasyJet pour revenir à Genève...

Le train des Pignes

Vendredi 2 octobre





Pour découvrir un coin de Provence que je ne connais pas, j'ai décidé de me rendre à Nice par le "train des Pignes". Il faut d'abord prendre deux cars pour aller de Forcalquier à Digne.










Puis on embarque dans un petit train (une seule voiture, 50 places) qui suit des vallées très sauvages de haute Provence et des Alpes maritimes.















Dans des gares perdues d'un autre âge, on attend le train qui monte de Nice...













A l'arrivée à Nice, je file sur la promenade des Anglais pour encore une très bonne baignade, et termine la journée par un repas chez Anne-Marie.

Le tourneur sur bois

Jeudi 1er octobre






Hier matin, petit tour au four des navettes, ces biscuits typiquement marseillais dont la recette - secrète - est inchangée depuis deux siècles!






L'après-midi, nouvelle baignade aux Catalans.








Puis soirée et nuit à Aix chez ma tante Mireille, toujours en forme malgré ses 95 ans.





Jeudi matin, trajet en car pour Forcalquier, où je retrouve après 33 ans (c'est lui qui a calculé) un ancien copain de fac, François. Encore un de ces "atypiques" qui, après avoir fini ses études de médecine, a tout abandonné. Il est devenu... tourneur sur bois! Il a une petite maison au milieu d'une centaine d'oliviers dont il s'occupe et tire de l'huile.








L'après-midi, il me fait visiter les jardins botaniques du prieuré de Salagon, dont son "maître" Pierre Lieutaghi est à l'origine.














Nous allons ensuite à son atelier, où je découvre certaines de ses créations: des pommes faites de différents bois (olivier, buis, cade, bruyère...).













Nous revenons en passant par Dauphin, un village perché d'où on a une belle vue sur la plaine de Mane et d'où l'on pourrait deviner sa maison tout au fond.

D'excellentes retrouvailles ma foi!