Apéros et repas

Jeudi 27 à dimanche 30 mai 2010

Bombance pendant quatre jours pour les adieux.



Tout d'abord au bureau: le service, auquel se rajoute Marie, notre dernière stagiaire, se réunit autour d'un repas à la pizzeria près de l'OFAS, puis, en fin d'après-midi, j'offre un petit apéro (j'ai enfin réussi à trouver du Jurançon, qui est bien apprécié).

Le lendemain, c'est Sylvain qui apporte une bouteille d'un vin bio neuchâtelois pour le petit groupe de courageux du vendredi (lui, Mauro, Yvan et moi).





Samedi, j'invite les quelques personnes avec qui je me suis un peu liée à l'Aubier à un apéro au restaurant.

Et aujourd'hui, je voulais revoir les "piliers" de notre club de randonnée, avec l'idée d'aller enfin faire un tour à ce fameux Creux-du-Van; mais la pluie nous en empêche. Finalement nous mangeons chez Françoise et Jean-Claude, avec Jean-François et Danielle; puis, en fin d'après-midi, nous terminons par un sirop chaud à l'Aubier.








Tout était très bien ici, et pourtant, je n'ai pas encore vraiment eu de pincement de coeur... Il faut dire que rien n'est définitif (à part le départ de l'Aubier, où mon appartement est repris dès juillet). On verra dans un an!

Forum Terre du Ciel à Aix-les-Bains

Samedi 22 à lundi 24 mai 2010

Troisième et dernière rencontre - la plus grande - des trois auxquelles je tenais à participer: le forum de Terre du Ciel organisé en réponse à la descente de police musclée et à la perquisition que l'association a subies en janvier. J'avais déjà participé une fois à une journée; il en était sorti, par une voie indirecte, le voyage en Inde sans lequel Hélo n'aurait peut-être pas été admise à Sciences Po... Le thème, cette fois-ci, est: "Spiritualité et société - pour en finir avec le consumérisme, les chantiers du futur".

Un programme intense à tous points de vue. Pour commencer par le plus désagréable, en rapport avec la perquisition à Terre du Ciel: un film du CICNS, Centre d'information et de conseil des nouvelles spiritualités, qui montre que la MIVILUDES fait certainement plus de mal que ce qu'elle protège la population du "danger des sectes". Le film est suivi de l'exposé d'un sociologue expliquant pourquoi la France fait preuve de ce zèle véritablement inquisiteur qu'on ne retrouve pas dans les autres pays.

Mais surtout de très nombreux témoignages de gens actifs dans tous les domaines et à tous les niveaux. Des concrets comme Philippe Leconte (président du conseil de surveillance de la NEF, qui sait aussi se pencher sur la traduction du prologue de Jean...), des lanceurs d'idées comme François Plassard, des connus comme Georgina Dufoix, Annick de Souzenelle et le Pr Belpomme, ou des "omniprésents" comme Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi. Certains ont des parcours de vie étonnants: ils ont quitté des entreprises prospères pour se consacrer à leur idéal. C'est le cas de Jean-Marc Governatori (qui lance l'Alliance pour la santé) et de Philippe Derudder (qui suit un projet de monnaie locale). D'autres ont des trajectoires plus linéaires mais n'en sont pas moins remarquables.

Un autre point très intéressant est la présence simultanée de plusieurs traditions. Il y a des gens qui suivent la voie du yoga, d'autres celle du bouddhisme (deux lamas sont présents) et bien sûr des chrétiens, pour lesquels deux messes sont données, notamment par le toujours dynamique Stan Rougier (80 ans!). Et à la dernière table ronde, Faouzi Skali, fondateur du festival de Fès et soufi, est assis à côté de Marc-Raphaël Guedj, le grand rabbin de Genève (dont la conférence était passionnante) et pas loin du père Henri Boulad, surprenant jésuite égyptien de près de 80 ans qui conserve une énergie peu commune. Intervenant en dernier, il lance un vibrant appel à l'engagement de chacun.

Beaucoup de ces témoignages sont extrêmement émouvants. Certains ont vraiment su faire quelque chose de leur vie et suscitent un très grand respect par ce qu'ils sont. On souhaiterait qu'ils soient plus entendus dans les médias, et aussi et surtout qu'ils viennent témoigner auprès des jeunes...

Seul regret: je n'aurai pas profité du beau temps, si ce n'est quelques instants dans le parc pendant les pauses et le dimanche soir au bord du lac, après quasiment 12 h non-stop à l'intérieur! et j'aurais pu rester encore 3 heures de plus, mais après la rencontre avec Yves Michel, l'éditeur, j'avais fait le plein pour la journée...

Séminaire sur l'économie

Samedi 8 et dimanche 9 mai 2010


Si je suis venue à Nice, ce n'est pas seulement pour rendre visite à Anne-Marie, mais aussi et surtout pour assister au séminaire organisé par le groupe de Nice sur l'économie. L'intervenant est Marc Desaules, fondateur et responsable de l'Aubier (avec Anita, bien sûr). Il y a d'abord, le vendredi soir, une conférence publique en ville; puis, le samedi et le dimanche matin, un travail en groupe à Valbonne, dans la maison qui tient lieu de jardin d'enfants actuellement. Je retrouve avec plaisir plusieurs personnes rencontrées début octobre à Lérins.

Les débats sont animés, au point qu'Anita me fait rire, à la fin, en me disant que ça la faisait penser à la scène d'Astérix: "il est pas bon, mon poisson?"... Evidemment, les Suisses ne sont pas habitués à une telle ambiance. Pourtant, ils sont finalement très contents de l'expérience. Quant aux participants, ils sont carrément enthousiastes! Le groupe a reçu de nombreux exemples et conseils pratiques, il ne leur reste plus qu'à passer à l'application... Moi aussi, il me semble que j'arrive à déterminer de plus en plus précisément ce que je veux faire.



Et puis c'est le retour, avec arrêt à Marseille. Ces vacances, encadrées par deux séminaires, ont été particulièrement riches. Et maintenant, plus que trois semaines en Suisse!

Nice

Vendredi 7 mai




Journée farniente à Nice en attendant les choses sérieuses. Le matin, je vais voir les dégâts causés par la vague géante sur la plage.






















































L'après-midi, balade photos dans la vieille ville, avec ses rues très étroites et ses nombreuses églises.
















Puis c'est le port et ses immeubles colorés typiques. Le style n'est plus du tout provençal comme à Marseille, mais italien.











Par le quai de Rauba-Capeu (ce qui veut dire que le vent vous y arrache le chapeau!), retour sur la promenade des Anglais.














































Le ciel se couvre sur les collines.


















Les bleus de la mer sont particulièrement magnifiques à Nice...







Marseille

Mercredi 5 et jeudi 6 mai





Je refais donc exactement le même itinéraire qu'à l'automne: d'abord chez Jean-Pierre, à Nîmes, puis à Marseille, chez mes cousins. En voyant leur jardin, je m'étonne qu'un mur aussi épais ait pu s'écrouler ainsi...

















Le temps est toujours très frais et maussade pour la saison. Impossible de se promener tranquillement avec Claire comme nous l'avions fait à l'automne, mais la discussion va bon train, avec, là encore, des projets...










Le lendemain, je rends visite à Jacqueline, une amie d'enfance de ma mère, qui a une fille de mon âge. Quand j'habitais Marseille, nous nous étions beaucoup fréquentées, entre autres lors d'un séjour de ski à Super-Dévoluy. Je ne les ai pas revus, elle et son mari, depuis vingt ans, et ces retrouvailles sont bien sympathiques aussi.










En fin de séjour, on retrouve quand même le soleil, ce qui me permet d'aller avec Dany faire une petite promenade le long de la plage.





Coup de folie au sud

Mardi 4 mai 2010

Hélo est repartie dimanche avec Marc pour le Havre. A mon tour de repartir, mais vers l'est.


La température a encore chuté et la neige arrive. Le chauffeur du bus dit qu'il y a 40 cm à Barèges et pense que, d'ici demain, il va tomber 1 m au Tourmalet, qui pourtant était déjà quasiment ouvert. J'imagine que vers Argelès ce sera fini, mais pas du tout: il reneige après Tarbes, c'est tout blanc à Capvern et à Lannemezan, puis encore à Boussens... bref jusque vers 20 ou 30 km au sud de Toulouse. Les coteaux du Lauragais aussi sont tout blancs.






A Narbonne, il souffle un vent terrible. A Nîmes, où Jean-Pierre est venu me chercher à la gare, il pleut des cordes. Je verrai bientôt les dégâts causés la même journée par une énorme vague à Nice... Et aussi, chez mes cousins à Marseille, le mur écroulé à cause des pluies de cet hiver.











Mais que se passe-t-il pour que le temps se dérègle à ce point??

Lourdes

Samedi 1er mai





Marc a promis à son grand-père de lui rapporter de l'eau de Lourdes. Nous descendons donc faire un tour à la grotte.













La température a chuté de 15 degrés, et, devant la grotte, le gave est gros et boueux, alors qu'il ne l'est pas plus haut dans la vallée.

Le plateau Bellevue

Jeudi 29 avril





Héloïse veut montrer le cirque de Gavarnie à Marc, avant que le temps se gâte. Nous montons donc au plateau Bellevue.







































Les premières fleurs de montagne sont de sortie, tout comme les marmottes!




























Et autour du village, ce ne sont pas les jonquilles qui manquent...

Pau comme en été

Mercredi 28 avril






Aujourd'hui, rencontre du "groupe de projet" autour d'un repas sur le boulevard des Pyrénées. Il fait très chaud, et en même temps toute la chaîne est visible, notamment le fameux pic du Midi d'Ossau.