Marbella

Dimanche 21 juillet 2013




Avec la chaleur dès qu'on va à l'intérieur des terres, mieux vaut rester sur la côte, ce qui permet aussi de se baigner... Je décide donc d'aller à Marbella, car je ne voudrais pas repartir sans avoir vu une fois le lieu le plus chic de la Costa del Sol!




C'est tout d'abord un très joli vieux village que je découvre. Comme toujours ici, des maisons blanches sur lesquelles tranchent les couleurs vives des fleurs, surtout des bougainvillées.






Un peu plus loin,  ce sont de belles allées et un grand parc à la végétation luxuriante.

En continuant à descendre, j'arrive à la plage. A ma grande surprise, l'eau est plutôt froide! Plus qu'à Malaga, où je l'ai trouvée pourtant plus fraîche que ce que j'imaginais. Il paraît que c'est à cause de ce fichu Atlantique, tout proche en fait. La plage, qui fait plusieurs kilomètres de long, est bordée d'une promenade sans voiture bien agréable. Certains coins sont peu fréquentés et assez idylliques...


Mais je n'aurai pas vu la partie vraiment chic de Marbella, en particulier le port de plaisance et ses magnifiques yachts...

Ronda

Samedi 20 juillet 2013





De l'avis général, il faut voir Ronda. De plus, le Cercanias (le train qui dessert la côte de Malaga à Fuengirola) fait la pub pour une nouvelle offre: un aller-retour en train dans la journée. Il n'y a plus qu'à...








 Le trajet lui-même vaut déjà la peine. Le train, faisant un grand détour, serpente dans d'immenses paysages contrastés, avec les montagnes pelées et les vallées bien cultivées, avec beaucoup d'oliviers évidemment. Au bout de deux heures, on arrive à Ronda. Il faut traverser la ville nouvelle et passer près des arènes (l'une des plus anciennes d'Espagne), avant d'arriver à la "ciudad", la vieille ville.

 





Celle-ci est bâtie au-dessus d'une gorge impressionnante, el Tajo, et n'est accessible, naturellement, que d'un côté. Mais la grande attraction, ce sont les ponts qui relient la vieille ville à la nouvelle en franchissant le Guadalevin: le pont Neuf, le plus haut perché, le pont San Miguel et le Vieux pont ou pont Arabe.







La vieille ville est effectivement très belle, avec ses ruelles, ses places et ses maisons blanches.




Ronda est le berceau de la tauromachie, mais a aussi été appréciée par de nombreux écrivains tels que Rilke, Orson Wells et Hemingway.






La fête de la Virgen del Carmen

Mardi 17 juillet 2013




Depuis quelques jours, les forains sont installés près de la plage. Mais c'est aujourd'hui le grand jour: la procession en l'honneur de la Virgen del Carmen, la patronne des villages de pêcheurs de la côte. C'est une fête importante ici.
















Partie de l'église d'El Palo, elle passe sous mes fenêtres puis se dirige vers la petite rue qui longe la plage. Le rythme est très lent, avec de nombreux arrêts en plein soleil...






Les porteurs, précédés entre autres des pêcheurs portant leurs avirons, avancent selon un rythme très particulier: de loin, quand ils sont noyés dans la foule, on a l'impression de voir la statue marcher!








A la tombée de la nuit, enfin, la procession arrive à la plage. Les femme et les filles de la confrérie de la Virgen del Carmen l'attendent dans l'eau depuis assez longtemps déjà, de même que de nombreux bateaux. Les porteurs aussi entrent dans l'eau avec la statue.










Celle-ci est ensuite posée sur la barque de pêche bien décorée qui les attendait, et part en direction de Malaga, suivie des bateaux.

L'Alcazaba de Malaga

Lundi 15 juillet 2013




Aujourd'hui je rencontre la responsable d'une association de Français sur la Costa del Sol. Comme elle enseigne au lycée Français, elle m'y amène pour me le montrer. Splendide, ça ne doit pas être désagréable d'être élève ou professeur ici!









Puis nous montons visiter l'Alcazaba, le palais-forteresse qui domine la ville. C'est en fait l'ancienne "casbah" construite par les Maures, puis conquise par les rois chrétiens en 1487.
 






Et c'est le retour par la promenade le long de la mer, toujours aussi calme et bleue.

Grenade, premier aperçu

Dimanche 7 juillet 2013




Je tiens à voir autre chose que l'agglomération (très grande!) de Malaga, et en particulier les montagnes andalouses. Pour une première approche, le mieux est sans doute d'aller passer une journée à Grenade.





Faute d'avoir réservé à l'avance, je renonce d'emblée à visiter la plus belle partie; il fait trop chaud et j'espère bien revenir!




J'entre donc par la porte de la Justice et découvre ce qui peut être vu sans billet.












 Une plaque à la mémoire d'un musicien français bien connu, qui paraît-il aurait apprécié le lieu.







Je redescends par une allée ombragée longée de rigoles d'eau courante de chaque côté. Voir cette eau ici est très surprenant!











Puis c'est le célèbre quartier de l'Albayzin et ses petites ruelles. A force de monter (c'est dur par cette chaleur, en plein après-midi!), j'arrive au mirador San Nicolas, d'où la vue est splendide sur l'Alhambra, avec, en arrière-plan, la Sierra Nevada encore enneigée. Cette neige... tout aussi surprenante ici que l'eau qui court!

Malaga

Vendredi 5 juillet 2013




En fait ma destination, cette fois, est Malaga. Comme à Palma, pour un cours d'espagnol, quatre semaines à l'université de Malaga, logement dans une famille. Avec l'idée de voir si ça me plaît assez pour y rester un jour...











Première journée: arrivée dans un très joli petit hôtel de style marocain avec un patio, tenu par des Français. De là, je découvre la vieille ville, ses petites rues et ses places.










Au retour du Maroc et pendant ma première semaine de cours, j'élargis mon périmètre. Je suis logée à El Palo, un ancien quartier de pêcheurs, assez loin déjà du centre.





























Les balades ne manquent pas, que ce soit au jardin tropical ou sur les plages, longées sur des kilomètres par des promenades pour piétons.







Il y a de belles plages, bien plus grandes que celles auxquelles je suis habituée en Méditerranée, et pas encore trop envahies (sauf le week-end!).

Chaouen, le village bleu

Samedi 29 juin 2013







Après avoir bien hésité entre deux destinations pour cette seconde et dernière journée de découverte du Maroc, nous décidons d'un commun accord d'aller jusqu'à Chefchaouen, un "village bleu" que Jean-Pierre a découvert il y a peu.








Il faut pratiquement deux heures de voiture pour y aller, car si la route à quatre voies est bonne jusqu'à Tetouan, on suit ensuite une route très sinueuse et pleine de camions pour monter jusqu'au village, qui se trouve à 700 m d'altitude dans le massif du Rif, juste à côté d'un Parc naturel.







Le trajet permet de voir de beaux paysages montagneux, avec une large vallée au milieu de laquelle serpente un lit de rivière pratiquement à sec, mais couvert de lauriers roses, qui ne sont ici que de vulgaires buissons sauvages!






    






Et surtout le village - en fait une vraie ville - est vraiment magnifique. Toutes les maisons y sont peintes de différents bleus, au moins sur un étage, y compris les portes et les intérieurs que l'on aperçoit.


























Nous montons d'abord jusqu'à la place centrale, sur laquelle donne la kasbah, pour aller manger sur une agréable terrasse d'où l'on a une belle vue sur les montagnes et la "chapelle" (qui n'est certainement pas une chapelle!). Le restaurant possède aussi quelques jolies chambres d'hôtes.




Les rues et les maisons sont toutes plus belles les unes que les autres... En haut du village,où coule un ruisseau avec une cascade, les femmes font la lessive, pendant que les jeunes jouent au foot les pieds dans l'eau (froide!).











Des couleurs avec lesquelles faire de beaux mélanges...






























 
Nous rentrons à Tanger très contents de notre journée, ce village est vraiment extraordinaire!