Automne en montagne

Octobre-novembre 2014

Ces magnifiques journées d'automne incitent à aller faire quelques petites virées dans les Pyrénées ariégeoises.






Je ne résiste pas aux bons produits bio que l'on trouve à la ferme aux petits fruits, dans la vallée de Bethmale.



J'en profite pour faire ce fameux col de Core que je n'avais pas pu faire en mars parce que la route était encore coupée par la neige.



Un autre week-end, je découvre au-dessus de Saint-Girons un col qui porte un drôle de nom: Catchaudégué! En général on comprend ce que signifient les noms en retrouvant les mots occitans d'origine, mais là aucune idée!






C'est en tout cas un bien joli coin, typiquement pyrénéen.





Alors qu'on est à la mi-octobre, certains n'ont pas encore fini le regain.




Je prends le temps d'admirer le travail de la faneuse. J'ai toujours aimé le travail des foins, ça me rappelle ma jeunesse (ah voilà que je parle comme une vieille...)!!!




Le jeune qui conduit le tracteur ne doit pas faire ça pour la première fois: pas un instant d'hésitation quant à l'ordre dans lequel "ennayer" (faire les andains)...




Cette fois-ci, c'est un col bien connu, le col d'Aspin. C'est le vent du sud: le foehn diraient les Suisses, la balaguère diraient les toys.




Ce vent crée un phénomène météorologique particulier: il fait 11° en bas à Arreau, à 700 m d'altitude, et 15° en haut du col, à 1490 m!




Sur l'autre versant, au-dessus de Payolle, le pic du Midi conserve malgré tout ses premières neiges.

Eté et automne au pied des Pyrénées

Juillet-novembre 2014








Entre Toulouse et les montagnes, l'une des principales cultures est le tournesol.




La petite route qui relie Alan à Aurignac en est bordée.





Depuis les côteaux qui dominent Montesquieu-Volvestre, la vue s'étend au loin sur un paysage paisible, doré par le soleil du soir, avec les Pyrénées à l'horizon.




La lumière est vraiment magnifique cet automne. Depuis Tarbes, les montagnes sont tellement nettes que l'on distingue chaque sommet.




Toulouse aussi bénéficie de cette belle lumière, qui accentue encore le rouge des briques, des tuiles et des feuilles.




J'apprécie de venir désormais régulièrement dans cette ville, l'une des rares qui me plaisent, à moi qui ne suis pas citadine dans l'âme.

Terres des Alpujarras


 Jeudi 25 septembre 2014


De Bérchules, nous continuons la route vers l'est des Alpujarras, région moins abrupte et plus sèche.




Ce sont des immensités de terres ocres sur lesquelles se dressent quelques arbres.












Les nuages sombres sur les montagnes accentuent encore l'austérité de ces paysages.
La route du retour passe au fond de la vallée, en direction de l'ouest. Le contraste entre le ciel, la terre rouge et les villages blancs est magnifique.




D'en bas, Lanjaron apparaît sous un autre jour: on le découvre comme un îlot de verdure, témoin de l'abondance de ses eaux.





Villages des Alpujarras

Mercredi 24 septembre 2014





Enfin ce lieu mythique que j'attendais depuis si longtemps: las Alpujarras, c'est-à-dire la région qui couvre le versant sud de la Sierra Nevada. Des montagnes méditerranéennes, ça ne pouvait que m'intéresser... et me plaire!








Pour pouvoir explorer librement, nous louons une voiture et prenons la route en direction de Grenade, puis bifurquons vers Lanjaron - un village dont j'avais vu et revu le nom sur les bouteilles d'eau et que j'avais bien envie de voir en vrai! C'est en fait une station thermale avec des thermes qui ont l'air assez actifs.



Nous nous dirigeons ensuite vers les trois villages les plus célèbres, situés dans le barranco de Poqueira, sous le Mulhacen lui-même. Le premier est Pampaneira.





Je pars à l'aventure dans les ruelles pentues, entrecoupées de "tinaos", ces passages couverts généralement très fleuris. Des grappes de piments rouges sont accrochées aux maisons.













Les lavoirs traditionnels sont subdivisés en plusieurs éviers.















Le mur d'un jardinet semble inviter à la pause, avec au menu une bouteille de tinto et des pêches bien mûres...





La vue depuis le haut du village est surprenante: les toits en terrasse, imbriqués les uns dans les autres, sont recouverts de "launa", une masse d'argile très dure dérivée de l'ardoise.










Continuant à monter, nous arrivons à Bubion, le village qui a le mieux conservé cette architecture typique laissée par les Maures.









Nous dépassons Bubion et montons jusqu'à Capileira, avant de redescendre pour prendre la route qui longe les Alpujarras vers l'est.












Après Trevelez, capitale du séchage des jambons serranos, nichée au fond de sa gorge, nous arrivons à Bérchules, où nous faisons halte dans un sympathique petit hôtel. Le coucher du soleil donne de magnifiques couleurs à la vallée et aux montagnes d'en face, faisant ressortir leur curieux relief.




Frigiliana

Mardi 23 septembre 2014




Les villages à l'intérieur des terres étant considérés comme typiques de la région, nous décidons d'aller visiter l'un des plus proches de Nerja, Frigiliana.










C'est un vrai village andalou comme on l'imagine, avec ses maisons blanches et ses ruelles en pente, toutes pavées de motifs en galets.























 Et ses toits de tuiles enchevêtrés, parsemés de nombreuses petites terrasses.


Nous montons sur la colline du château - qui a totalement disparu -, d'où l'on voit les montagnes d'un côté et la mer de l'autre. Belle situation!








Certains recoins me font penser à Chefchaouen, visité l'été dernier avec Jean-Pierre au Maroc.




Nous trouvons d'ailleurs dans une ruelle un atelier d'aquarelliste, qui expose une série de peintures de Chefchaouen! Je reconnais aussitôt, et retrouve même ma photo avec l'enfant devant la porte bleue...








Et toujours et partout, ces magnifiques bougainvillées qui à eux seuls vous allègent la vie!


 

Retour en Andalousie

Dimanche 21 septembre 2014





Comme l'an dernier, je viens passer une semaine en Andalousie, cette fois pas avec Hélo, mais avec Geneviève, compagne pour la troisième fois de mes escapades espagnoles!



Elle avait très envie de découvrir Nerja et moi de mieux le connaître. Nous nous y rendons donc directement après notre arrivée à Malaga.



Nerja est un peu le dernier endroit avant la rencontre de la mer et de la montagne; après, la côte devient beaucoup plus abrupte, marquée par l'extrémité est de la Sierra Nevada - qui, avec le Mulhacen, culmine à 3480 mètres et possède une station de ski. Plus haut que les Pyrénées!



Nous visitons les différents quartiers de Nerja, anciens et modernes. Maro est un hameau plutôt traditionnel, peu touché par le tourisme. Il est entouré de cultures déjà assez tropicales - la Costa Tropical n'est plus très loin. Quels contrastes, à quelques dizaines de kilomètres de distance!

Eté aux Pyrénées

Juillet-août 2014






Trois petites sorties seulement pour cet été. Je roule beaucoup pour mon nouveau boulot, qui en plus est crevant, donc pas le courage de bouger le week-end.










Pour la première, le 14 juillet, Hélo est justement de passage et j'en profite pour lui faire découvrir la région du parc national d'Aygues-Tortes, dans le val d'Aran.












A Vielha, nous avons choisi un hôtel chaudement recommandé dans les guides, El Cierdo, et nous ne sommes pas déçues! Une vraie maison de poupée et un petit déjeuner exceptionnel!








Le lendemain matin, nous décidons de monter vers le cirque de Colomers, son refuge et ses lacs.




C'est effectivement une belle balade, typiquement pyrénéenne, et c'est le moment où tout est en fleur.







Notamment ces lys blancs qui se cachent au-dessus du sentier!








Pour le 15 août, je tente une expérience: aller en train de Cazères à Luchon. Eh oui, c'est possible! Un train direct le matin pour l'aller, un autre le soir pour le retour. Pratique, mais très lent à partir de Saint-Gaudens. Et une fois à Luchon, que faire? La seule possibilité est de prendre le télécabine pour Super-Bagnères.



De là, on a une vue splendide sur les grands sommets des Pyrénées centrales, y compris l'Aneto et la Maladetta. Mais les possibilités de balade sont assez réduites. Un peu frustrant, avec un temps pareil!





Enfin, pour la troisième sortie, Hélo est là aussi, cette fois avec deux copines rencontrées à Navdanya. Nous allons découvrir l'Ariège au-dessus de Saint-Girons.




Expérience un peu décourageante: comme c'est plus sauvage que chez nous, les routes ne montent pas très haut. Il faut donc commencer par une montée en forêt, trop longue à mon goût.



On arrive ensuite à un verrou glaciaire avec sa cascade. Une rude montée qui nous laisse encore bien loin de la cabane et des "étangs" (comme ils appellent les lacs par ici). Mais on apprécie d'avoir fait cet effort quand on revient au parking, où on se croirait à la plage tellement il y a de monde qui pique-nique et s'amuse dans le torrent!