Bandol et Bendor

Dimanche 8 mars 2015




Retour aux sources: quand j'étais petite, très petite, et que je venais chez mes grands-parents à Marseille, nous passions de temps en temps la journée à Bandol. Depuis, je n'y suis plus retournée. Je décide donc d'aller y faire un tour, mais sans espérer reconnaître les lieux...









Et en effet, je ne risquais pas de reconnaître grand-chose. Le petit port provençal est devenu une station balnéaire pleine de bateaux et de voitures, qui finissent par cacher la plage et la mer.











Heureusement, on peut s'éloigner de la foule de ce beau dimanche printanier en se rendant sur l'île de Bendor, propriété de la famille Ricard. Ce n'est pas un grand dépaysement: la traversée dure à peine 10 minutes!






L'île n'a plus rien de sauvage, mais presque tous les commerces sont fermés et il y a très peu de monde en cette saison. Il est donc tout à fait possible de se promener tranquillement.










Le long de la côte, les rochers ont des teintes irréelles. Et au retour à Bandol, avec le soleil du soir, les petits bateaux de pêche provençaux - les pointus -, avec leurs voiles latines caractéristiques, ont eux aussi de bien belles couleurs.






Marseille, capitale européenne de la culture

Samedi 7 mars 2015






Ne souffrant plus autant du manque de soleil que quand j'étais en Suisse, je ne suis plus revenue dans le Midi depuis longtemps. Mais les petits soucis de santé de ma tante (qui vient d'avoir 101 ans) m'amènent à retourner à Marseille.













Après lui avoir rendu visite, je vais avec ma cousine Dany découvrir la grande nouveauté marseillaise: le MUCEM, Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.





Nous ne visitons pas les expositions, que Dany connaît déjà, mais l'architecture du bâtiment est intéressante en elle-même. Je trouve ces effets de dentelle de béton très réussis.









La passerelle, elle aussi en béton, relie deux univers très différents à tous points de vue, le musée et le fort Saint-Jean.





On a une belle vue sur le Vieux Port et surtout sur l'emblématique Notre-Dame-de-la-Garde.






 






La treille intégrée dans une partie du fort - dont l'intérieur était méconnu des Marseillais - me plaît bien aussi.









Bien loin de ces recherches artistiques, je découvre, cette fois avec consternation, une autre spécialité marseillaise: la nouvelle mouture du stade-vélodrome, en face duquel j'ai habité pendant huit ans. Quelle monstre! Il est tellement grand que, de loin, j'ai l'impression de voir une piste de ski avec des bosses! Il me fait penser à une civilisation passée où l'on distrayait le peuple avec force "panem et circenses"...