Retrouvailles en Provence

Dimanche 10 - jeudi 14 juillet 2016

J'ai bien apprécié, l'an dernier, mes retrouvailles avec François, mon ancien professeur de yoga. Du coup, j'ai eu envie cette année de retrouver Tal Schaller, créateur des éditions et de la fondation Soleil. En effet, je lui dois énormément: c'est grâce à lui que j'ai bifurqué vers la traduction! Et celle-ci m'a permis de vivre tout à fait correctement, alors qu'avant je végétais avec la médecine, que je ne me sentais absolument pas capable d'exercer...


Tal vit maintenant une grande partie de l'année à Pierrelatte, dans la Drôme, avec sa seconde femme, Johanne, d'origine malgache. Je profite de ce que Geneviève se rend en Arles à un stage de musique pour faire le voyage avec elle. Comme le trajet depuis Pau est assez long, nous faisons halte pour la nuit à Gruissan. Pour une fois, il n'y a pas de vent et la mer ne semble pas trop froide!






Geneviève me dépose à la gare d'Arles, où je prends le train pour Pierrelatte. Après plus de 25 ans, les retrouvailles avec Tal sont elles aussi bien sympathiques; il me fait expérimenter les différentes approches thérapeutiques qu'il a développées avec Johanne. Nous constatons avec plaisir que nous sommes toujours sur la même longueur d'onde. Et, comme François, il est en pleine forme!




Ce n'est qu'au retour que j'ai une après-midi pour flâner un peu dans Arles. Une ville bien provençale, mais aussi très touristique, avec pas moins de trois festivals en même temps! Le Rhône y a une largeur impressionnante, surtout quand on pense à sa source au glacier qui porte son nom, en Suisse...

Hautes Pyrénées

Samedi 25 - mardi 28 juin 2016




Voici trois fois que je retourne à Luz. La première, c'était pour le mariage de Sarah, dont Héloïse était le témoin. La deuxième, pour faire un grand ménage avant l'arrivée des locataires de l'été. Et la troisième, pour continuer le grand ménage...



Mais cette fois-ci, je ne me contente pas de rester à la maison. Le lundi matin, je raccompagne Hélo à la ferme de la Coume, en passant par le Tourmalet. Belle mer de brouillard, aussi bien côté Luz que côté Bagnères...









Finalement, le temps s'arrange, si bien que je n'ai plus envie de partir. Je décide même d'aller refaire un tour en montagne. Pour que ce ne soit pas trop difficile vu mon manque d'entraînement, j'opte pour Troumouse. J'y ai l'altitude (2100, comme le Tourmalet), mais pas de dénivelé puisque la route arrive jusqu'au cirque.


























Je retrouve les troupeaux de brebis et de vaches, quelques marmottes, un rapace, des fleurs, et, bien sûr, les montagnes qui me manquaient tant...




A cette altitude, ce n'est pas encore la pleine floraison. On trouve surtout des petites gentianes bleues et de l'érine, dont le parfum se répand parfois plusieurs mètres alentour.










Plus bas, au niveau du Maillet, les rhododendrons commencent à fleurir, formant de magnifiques buissons.













J'ai l'impression de récupérer des parties de moi après avoir été amputée pendant toutes ces années! C'est comme sortir de captivité... C'est décidé, à l'automne, une fois nos vacanciers partis, je reviens à Luz! Mais sans oublier l'Espagne, car ça manque quand même de soleil et de chaleur par ici...