Ajaccio

Vendredi 23 juin 2017




Cette fois-ci c'est vraiment le dernier jour de notre périple. Nous avons juste une demi-journée pour découvrir Ajaccio et ses environs.




Les environs, ce seront les îles Sanguinaires. L'archipel, constitué de quatre îles, est un site naturel protégé, bientôt classé Grand site.









Nous allons jusqu'à la pointe de la presqu'île, puis montons à la tour génoise de la Parata.













Avant de prendre le ferry pour Marseille, où je vais rejoindre Hélo qui y a fait son second stage, je me promène un moment dans la ville. Le port ancien a été baptisé "port Tino Rossi".





Puis c'est le départ. Du ferry, la vue est belle sur la baie d'Ajaccio. Le passage près des îles Sanguinaires marque la fin de ce très beau voyage... 

Bonifacio

Jeudi 22 juin 2017




Très belle vue sur Bonifacio quand on arrive par la mer... Avec en plus un parallélisme et un contraste intéressants entre la ville ancienne et le paquebot ultra-moderne!






De plus près, on distingue bien l'escalier du roi d'Aragon, qui avait été creusé dans la roche pour mener à une source. Et la perspective fait espérer que les maisons ne tombent pas un jour avec la falaise!









Depuis les terrasses de la vieille ville, on a un beau panorama sur cette fameuse falaise de calcaire blanc, une roche assez exceptionnelle en Corse, qui est majoritairement granitique.

































Après la visite de la citadelle, nous allons faire un tour au cimetière marin de Saint-François (ou Campu Santu pour les Corses). Ces alignements de grands tombeaux, tous surmontés d'une croix, sont assez spectaculaires. On a de plus une belle vue sur l'entrée du port, que l'on surplombe.






En face, la côte de la Sardaigne est bien visible - même si, dans ce coin, on pourrait se croire en Grèce!

Santa Teresa

Jeudi 22 juin 2017




Nous voici à notre dernière étape dans notre traversée de la Sardaigne: Santa Teresa. C'est en effet de cette petite ville que part le ferry pour Bonifacio, lieu de notre retour en France.




La soirée est calme, mais la place centrale s'anime progressivement au fur et à mesure que la chaleur tombe. Comme partout autour de la Méditerranée!










Le lendemain matin, comme à Nuoro, nos hôtes veulent à tout prix nous faire visiter les environs. Ils nous emmènent en voiture au Capo Testa. Au bord de la route, ils nous font remarquer un rocher qui présente une nette ressemblance avec un Français bien connu...






Comme partout, la côte est belle, malgré d'assez nombreuses villas disséminés dans la végétation. Et toujours, la Corse en face!






Nos hôtes nous montrent aussi le myrte, plante mythique de la Sardaigne comme de la Corse. Il est actuellement en pleine floraison, les baies dures se récoltant en décembre-janvier.












Nous avons même le temps de prendre un dernier bain sarde sur la jolie plage, en plein centre de la ville.








Et puis c'est le départ en ferry, avec un dernier coup d'oeil sur Santa Teresa et cette magnifique terre sarde... Que je quitte bien à regrets, même si le voyage n'est pas encore tout à fait fini!

Ile de Caprera

Mercredi 21 juin 2017

Notre but d'aujourd'hui est l'île de Caprera, la deuxième de l'archipel par sa superficie. Elle est célèbre pour avoir longtemps abrité Garibaldi, qui l'avait achetée et où il repose. Nous n'aurons malheureusement pas le temps de visiter sa maison et le musée.








On accède à Caprera par un pont, qui la relie à la Maddalena. Le petit bus nous laisse au niveau des plages des Duo Mari, où nous faisons un premier arrêt.











Mais, devenant difficiles, nous continuons notre chemin, espérant en trouver une encore plus belle.

Bien nous en prend: celle del Relitto a une eau absolument sublime! Caprera est un véritable paradis sur terre...


Mais il faut repartir pour notre prochaine destination. Craignant de manquer le petit bus, nous faisons du stop: cette fois-ci, c'est un jeune Italien d'origine qui vit aux Etats-Unis, où il est chercheur anthropologue, et qui revient chaque été pour étudier les rapports entre les habitants des îles et la mer! Il y en a qui savent se trouver des bons jobs...





Ile de la Maddalena

Mardi 20 juin 2017




Après un départ tôt le matin de Cala Gonone, le bus nous amène tout au nord de l'île, à Palau. De là, nous prenons un ferry pour l'archipel de la Maddalena.




Après 20 minutes de traversée, le ferry accoste à la petite ville du même nom, centre de cet archipel déclaré Parc national en 1996 (heureusement!).










Nous y sommes accueillis par Garibaldi, natif de l'archipel, qui nous attend assis face à l'hôtel de ville...



Il est à l'honneur également sur une colonne dressée sur le quai, face à l'un des embarcadères.






Sans perdre de temps, nous partons explorer les environs. Un petit bus nous amène à l'extérieur de la ville, puis nous continuons à pied. La côte est découpée de très nombreuses calas.




Un petit cap est surmonté d'un petite chapelle avec une étrave en forme de bateau. De là, on aperçoit de nombreuses îles (il y en a une soixantaine en tout) et, au fond, les montagnes de Corse.






Nous faisons halte finalement dans une toute petite cala aux eaux transparentes, bordée de rochers de granit rose et de porphyre.










Après un bon bain, nous sommes ramenés à la ville par un retraité originaire de l'île, qui revient chaque année passer six mois dans son "paradis".

Cala Gonone

Lundi 19 juin 2017



De Nuoro, le bus passe à Dorgali, un gros bourg accroché à une montagne, puis traverse la montagne par un tunnel. A la sortie, c'est la surprise: une vue splendide sur tout le golfe d'Orosei!











Cala Gonone ne possède pas de grandes plages comme Villasimius, le relief est beaucoup plus rocheux. Les bars et les restaurants, nombreux, sont agréablement situés.







Nous consacrons notre journée à une "mini-croisière" en zodiaque le long du golfe, à la découverte de ses falaises et de ses plages. L'une des premières attractions est la grotte du Bue Marino, dont nous apercevons l'entrée, mais que nous ne visiterons pas.



Un peu plus loin, le bateau entre carrément dans une grotte. L'eau devient de plus en plus turquoise, puis d'un bleu que je n'avais encore jamais vu à la mer. Une halte nous permet d'aller nager dans cette couleur incroyable...






 

Nous continuons jusqu'à la cala Goloritzè, célèbre pour ses eaux bleues, son arche naturelle et son aiguille calcaire, très appréciée des grimpeurs. Elle est classée monument naturel et, pour sa protection, l'accès par la mer est interdit.







Le bateau nous dépose ensuite à la cala Mariolu, où nous pique-niquons et nous baignons, encore une fois dans une eau extraordinaire.



 
























La "mini-croisière" se termine à cala Luna, dont le nom fait référence à sa forme en demi-lune. Nous marchons un moment à l'arrière de la plage, où un troupeau de chèvres paît au milieu des lauriers-roses. Puis le bateau revient nous chercher pour nous ramener à Cala Gonone.

Nuoro

Dimanche 18 juin 2017

Après notre petite prolongation à Villasimius, nous avons pour but, cette seconde semaine en Sardaigne, de remonter jusqu'en Corse. Notre première étape, la plus longue, nous mène au centre de l'île, à Nuoro. Nous sommes là dans la partie montagneuse, restée longtemps sauvage (la province s'appelle la Barbagia, le pays des barbares!). Elle est nettement moins haute que la Corse, puisque Nuoro est à 550 m d'altitude et que le mont Gennargentu culmine à 1834 m.





Nous logeons en plein centre. A notre arrivée, le samedi soir, la place centrale est animée.



Mais le dimanche après-midi, la rue principale est désertée! Notre hôte nous dit que tout le monde est à la mer, généralement à Cala Gonone... Là où nous allons justement ensuite.





Le point incontournable de notre bref séjour à Nuoro est le mont Ortobene. Notre hôte, apprenant que nous n'avons pas de voiture, nous emmène au sommet afin que nous puissions faire la descente.



Il estime qu'il fait trop chaud pour y monter, alors que tout l'itinéraire se déroule sous les arbres, principalement des chênes verts, et que la température est tout à fait supportable! Mais ce n'est pas plus mal ainsi...





A l'entrée de la ville , nous visitons la chapelle de la Solitudine, où est enterrée Grazia Deledda, une écrivaine italienne native de Nuoro qui a obtenu le prix Nobel de littérature en 1926. La belle porte de la chapelle, en bronze, représente la Madonna della Solitudine, entourée de nombreux motifs nuragiques.