Dimanche 24 février
Une fois de plus, le temps exceptionnellement beau "m'oblige" à aller en Valais. Cette fois, ni balade ni ski, mais des visites à deux de nos traductrices externes... plus pour des raisons liées à mon avenir personnel qu'à des raisons professionnelles!
Je commence par remonter à Montana pour, cette fois, passer un petit moment avec Brigitte Saïd, qui était déjà venue nous voir à l'OFAS, et que je retrouve là dans son pays d'origine: plein soleil, avec vue sur Sierre et le val d'Anniviers.
Puis c'est le tour de Val d'Illiez, où je fais la connaissance de Sandrine Nicole, avec qui j'avais plusieurs fois bavardé au téléphone mais que je n'avais jamais vue. Je découvre son magnifique chalet et le bureau où elle travaille, face aux Dents du Midi...
Deux rencontres bien sympathiques... On verra ce qu'apportera l'avenir!
Inde: N'est pas Bhil qui veut
Vendredi 23 fevrier
Après trois jours dans le désert, je peux affirmer que la vie n'y est pas de tout repos. Le soleil et la chaleur nous fatiguent, le sable et le manque d'eau peuvent gêner certains... Et quand le vent se lève, il transporte avec lui des amas de poussière qui finissent automatiquement dans notre assiette! Nous vivons de la nature et quand celle-ci devient capricieuse, nous en sommes tout chamboulés. Ainsi, nous devions tous dormir jeudi soir et manger du bouc pour fêter notre semaine de travail, mais le temps en a décidé autrement. Mais comme le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres, il y en a au moins un qui est content: le bouc, qui vivra un jour de plus! Le festin est donc remis à vendredi et beaucoup rentrent à Jaisalmer.
Malgré tout, nous sommes quatre à rester. Mais au contraire des enfants qui dorment dehors, notre dernière nuit à la belle étoile, nous la passerons dans la cuisine: nous étions attaqués par des moustiques!
Mercredi matin, les cours continuent...
Et après, le repas, tout le monde à l'ombre!
Le soir, nous jouons près et dans le lac avec les enfants.
Jeudi, collecte de bouses pour la cuisson
Le vent se lève dans l'après-midi...
Aujourd'hui, le bouc a finalement été tué par Pabu. Quelques heures plus tard, il était dans notre assiette... Après le repas, nous avons distribué de nouveaux vêtements aux enfants puis nous avons fait nos adieux.
Après trois jours dans le désert, je peux affirmer que la vie n'y est pas de tout repos. Le soleil et la chaleur nous fatiguent, le sable et le manque d'eau peuvent gêner certains... Et quand le vent se lève, il transporte avec lui des amas de poussière qui finissent automatiquement dans notre assiette! Nous vivons de la nature et quand celle-ci devient capricieuse, nous en sommes tout chamboulés. Ainsi, nous devions tous dormir jeudi soir et manger du bouc pour fêter notre semaine de travail, mais le temps en a décidé autrement. Mais comme le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres, il y en a au moins un qui est content: le bouc, qui vivra un jour de plus! Le festin est donc remis à vendredi et beaucoup rentrent à Jaisalmer.
Malgré tout, nous sommes quatre à rester. Mais au contraire des enfants qui dorment dehors, notre dernière nuit à la belle étoile, nous la passerons dans la cuisine: nous étions attaqués par des moustiques!
Mercredi matin, les cours continuent...
Et après, le repas, tout le monde à l'ombre!
Le soir, nous jouons près et dans le lac avec les enfants.
Jeudi, collecte de bouses pour la cuisson
Le vent se lève dans l'après-midi...
Aujourd'hui, le bouc a finalement été tué par Pabu. Quelques heures plus tard, il était dans notre assiette... Après le repas, nous avons distribué de nouveaux vêtements aux enfants puis nous avons fait nos adieux.
Inde: Désert
Mardi 18 février
Nous avons commencé notre semaine de travail avec l'association Malenbai. Départ à 7h30 de la Fifuguesthouse pour arriver à 9h chez Pabu et Capucine. Le trajet s'effectue en tracteur, la jeep étant trop chère. Nous nous entassons dans la remorque, bien emmitouflés dans nos couvertures pour se protéger du vent matinal et des secousses du tracteur.
Les enfants nous attendent sagement, il y en a une quarantaine que Pabu est allé chercher dans les villages de sa tribu, les Bhil. Ils ne sont jamais allés a l'école et, pour eux, passer du temps avec des Européens est un événement inoubliable. Chez Pabu, on rencontre aussi Maïa, la nièce de Capucine. A sept ans et demi, c'est déjà un sacré petit bout de femme qui est parti pour l'Inde avec sa grand-mère, pleine d'entrain et de curiosité.
Comme à Jaisalmer, nous nous divisons en petits groupes. Un groupe construit un auvent au bord du lac, l'autre apprend l'alphabet aux enfants. Mais le soleil et la soif ont vite raison de nous et c'est avec plaisir que nous allons tous nous rafraîchir dans l'eau.
Maïa m'a convaincu de rester dormir dans le désert, même si je n'ai pas mes affaires. Finalement, nous sommes 4 plus Mme Regamey à rester. Nous aidons à préparer le repas des enfants puis nous allons chasser. Mais malheureusement la chasse, qui est d'ailleurs illégale, s'est révélée infructueuse et c'est bredouilles que nous sommes allés nous coucher. Le ciel était splendide...
Aujourd'hui, nous avons assisté au lever du soleil puis nous avons continué la construction de l'auvent sous la direction de Pabu, des cours d'anglais et de jeux dans les champs. Quand le tracteur est reparti, sans Fleur, Sikandar et Sabine qui prennent notre place dans le sable, je me suis dit que je passerais bien ma vie ici...
Nous avons commencé notre semaine de travail avec l'association Malenbai. Départ à 7h30 de la Fifuguesthouse pour arriver à 9h chez Pabu et Capucine. Le trajet s'effectue en tracteur, la jeep étant trop chère. Nous nous entassons dans la remorque, bien emmitouflés dans nos couvertures pour se protéger du vent matinal et des secousses du tracteur.
Les enfants nous attendent sagement, il y en a une quarantaine que Pabu est allé chercher dans les villages de sa tribu, les Bhil. Ils ne sont jamais allés a l'école et, pour eux, passer du temps avec des Européens est un événement inoubliable. Chez Pabu, on rencontre aussi Maïa, la nièce de Capucine. A sept ans et demi, c'est déjà un sacré petit bout de femme qui est parti pour l'Inde avec sa grand-mère, pleine d'entrain et de curiosité.
Comme à Jaisalmer, nous nous divisons en petits groupes. Un groupe construit un auvent au bord du lac, l'autre apprend l'alphabet aux enfants. Mais le soleil et la soif ont vite raison de nous et c'est avec plaisir que nous allons tous nous rafraîchir dans l'eau.
Maïa m'a convaincu de rester dormir dans le désert, même si je n'ai pas mes affaires. Finalement, nous sommes 4 plus Mme Regamey à rester. Nous aidons à préparer le repas des enfants puis nous allons chasser. Mais malheureusement la chasse, qui est d'ailleurs illégale, s'est révélée infructueuse et c'est bredouilles que nous sommes allés nous coucher. Le ciel était splendide...
Aujourd'hui, nous avons assisté au lever du soleil puis nous avons continué la construction de l'auvent sous la direction de Pabu, des cours d'anglais et de jeux dans les champs. Quand le tracteur est reparti, sans Fleur, Sikandar et Sabine qui prennent notre place dans le sable, je me suis dit que je passerais bien ma vie ici...
Ski steinérien
Dimanche 18 février
J'avais repris contact avec Michel pour une question professionnelle. La première réponse a été: et si on allait skier? Suggestion que j'ai tout de suite acceptée, bien évidemment. Nous voilà donc partis pour les Diablerets, par un soleil magnifique. Bien qu'il ne soit rien tombé depuis longtemps, la neige est encore bonne, malgré quelques plaques de glace. Et surtout, il n'y a quasiment personne sur les pistes, incroyable mais vrai! Nous passons sur Villars, où nous étions allées cet été voir Claude et Marina. La vue est magnifique. Et la conversation avec Michel, que je ne connaissais pas très bien en fait, intéressante: Steiner bien sûr. Coïncidence: il va faire une conférence au colloque médical dont j'ai pris le programme hier au Goetheanum! Il y a quelque chose dans l'air de ce côté-là...
J'avais repris contact avec Michel pour une question professionnelle. La première réponse a été: et si on allait skier? Suggestion que j'ai tout de suite acceptée, bien évidemment. Nous voilà donc partis pour les Diablerets, par un soleil magnifique. Bien qu'il ne soit rien tombé depuis longtemps, la neige est encore bonne, malgré quelques plaques de glace. Et surtout, il n'y a quasiment personne sur les pistes, incroyable mais vrai! Nous passons sur Villars, où nous étions allées cet été voir Claude et Marina. La vue est magnifique. Et la conversation avec Michel, que je ne connaissais pas très bien en fait, intéressante: Steiner bien sûr. Coïncidence: il va faire une conférence au colloque médical dont j'ai pris le programme hier au Goetheanum! Il y a quelque chose dans l'air de ce côté-là...
Cathédrale du passé et cathédrale de l'avenir?
Samedi 16 février
Ce matin inspiration subite: je pars faire un tour à Bâle. Visite tout d'abord de la vieille ville et surtout de la cathédrale. Surprise! elle est en grès rose, comme celle de Strasbourg (dont elle s'est paraît-il inspirée).
Pour rentrer, je décide de passer par Dornach. Je prends le tram 10, comme dans le temps, mais son trajet a changé et il est bordé de nombreux immeubles neufs.
Le Goetheanum, lui, n'a pas beaucoup changé, surtout extérieurement. A l'intérieur, il y a un peu plus de couleurs. certaines choses ont été déplacées.Le grand vitrail de Steiner ne ressemble pas beaucoup aux vitraux de la cathédrale...
A la librairie, je rencontre une jeune étudiante de Fribourg qui fait une étude sur les rapports entre médecine et religion. Je lui conseille de s'adresser à Marc, qui est bien placé pour lui donner quelques éléments de réflexion sur le sujet...
Puis je tombe sur l'annonce du colloque annuel de médecine anthroposophique. Que de noms connus! Je reverrais volontiers tous ces gens, avant qu'ils ne prennent leur retraite, ce qui devrait approcher pour pas mal d'entre eux... Je vais m'inscrire au colloque.
Ce matin inspiration subite: je pars faire un tour à Bâle. Visite tout d'abord de la vieille ville et surtout de la cathédrale. Surprise! elle est en grès rose, comme celle de Strasbourg (dont elle s'est paraît-il inspirée).
Pour rentrer, je décide de passer par Dornach. Je prends le tram 10, comme dans le temps, mais son trajet a changé et il est bordé de nombreux immeubles neufs.
Le Goetheanum, lui, n'a pas beaucoup changé, surtout extérieurement. A l'intérieur, il y a un peu plus de couleurs. certaines choses ont été déplacées.Le grand vitrail de Steiner ne ressemble pas beaucoup aux vitraux de la cathédrale...
A la librairie, je rencontre une jeune étudiante de Fribourg qui fait une étude sur les rapports entre médecine et religion. Je lui conseille de s'adresser à Marc, qui est bien placé pour lui donner quelques éléments de réflexion sur le sujet...
Puis je tombe sur l'annonce du colloque annuel de médecine anthroposophique. Que de noms connus! Je reverrais volontiers tous ces gens, avant qu'ils ne prennent leur retraite, ce qui devrait approcher pour pas mal d'entre eux... Je vais m'inscrire au colloque.
Inde: Santé et éducation
Jeudi 14 février
Je vais prendre le temps de présenter un peu ce 2e voyage en Inde. J'accompagne la 11e classe de l'école Steiner de Genève qui fait son stage social ici. Nous sommes 14 jeunes, anciens élèves et élèves actuels, une infirmière, une maman de l'école, Geneviève et ma marraine Sabine qui est docteur et qui se trouvait déjà en voyage en Inde. Nous avons également retrouvé Jeanine, la maman de Capucine. Notre travail consiste à aider les couches les plus défavorisés de la population locale, avec l'aide de 2 ONG: Ecoles de la terre et Malenbai. Cette semaine nous travaillons avec la toute dernière des Ecoles de la Terre, Sunbeam.
Quelques photos du voyage...
Aujourd'hui nous étions mieux organisés et la matinée a l'école Sunbeam s'est très bien passée. Les adultes s'occupent des malades et des blessés avec l'aide de quelques jeunes pendant que les autres jouent avec les enfants. Nous avons même eu la chance de rencontrer deux étudiants en médecine allemands qui sont venus donner un coup de main. Comme par hasard, l'un des deux sort de l'école Steiner...
Je vais prendre le temps de présenter un peu ce 2e voyage en Inde. J'accompagne la 11e classe de l'école Steiner de Genève qui fait son stage social ici. Nous sommes 14 jeunes, anciens élèves et élèves actuels, une infirmière, une maman de l'école, Geneviève et ma marraine Sabine qui est docteur et qui se trouvait déjà en voyage en Inde. Nous avons également retrouvé Jeanine, la maman de Capucine. Notre travail consiste à aider les couches les plus défavorisés de la population locale, avec l'aide de 2 ONG: Ecoles de la terre et Malenbai. Cette semaine nous travaillons avec la toute dernière des Ecoles de la Terre, Sunbeam.
Quelques photos du voyage...
Aujourd'hui nous étions mieux organisés et la matinée a l'école Sunbeam s'est très bien passée. Les adultes s'occupent des malades et des blessés avec l'aide de quelques jeunes pendant que les autres jouent avec les enfants. Nous avons même eu la chance de rencontrer deux étudiants en médecine allemands qui sont venus donner un coup de main. Comme par hasard, l'un des deux sort de l'école Steiner...
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