Samedi 13 juin
La matu (le bac suisse) s'est terminée jeudi. Nos profs étant plein de zèle, les résultats ont été communiqués hier.
Ce vendredi 12 juin, nous ne risquons pas de l'oublier. Une très belle cérémonie, ponctuée de discours et de musique, a clos nos études secondaires.
Maintenant c'est vers l'enseignement supérieur que la plupart d'entre nous vont se tourner...
Si vendredi 12 juin fut un jour de clôture et d'aboutissement, il fut aussi un jour ouvrant sur de nouvelles perspectives: j'ai reçu la réponse, positive, de Sciences Po!
L'année prochaine se fera donc au Havre... il ne me reste plus qu'à prendre congé de la Suisse, pays qui m'a tant apporté.
Retrouvailles après 35 ans
Dimanche 7 juin
Aujourd'hui, c'est un événement: je retrouve Claire, une copine avec qui j'avais fait ma terminale au lycée Sud de Marseille et qui était venue avec moi dans les Pyrénées faire des chantiers. D'après le contact téléphonique, le courant passe encore...
Et effectivement, aucun problème! Tout en longeant le Vieux-Port, puis assises face au Pharo - où j'étais à Pâques -, nous passons des heures à nous raconter nos vies respectives, qui ont curieusement beaucoup de points communs.
Puis elle m'emmène voir les nouvelles réalisations du quartier de la Joliette, notamment les anciens docks, immenses bâtiments qui ont été bien rénovés (c'est drôle, la semaine dernière on a vu les docks du Havre, aussi en cours de rénovation, mais quand même plus petits).
Avec toutes ces retrouvailles - je connais Marc depuis 25 ans, Jean-Louis depuis 33 ans, Claire depuis 40 ans - j'ai l'impression de récupérer des parties de moi que j'avais perdues en partant au loin...
Aujourd'hui, c'est un événement: je retrouve Claire, une copine avec qui j'avais fait ma terminale au lycée Sud de Marseille et qui était venue avec moi dans les Pyrénées faire des chantiers. D'après le contact téléphonique, le courant passe encore...
Et effectivement, aucun problème! Tout en longeant le Vieux-Port, puis assises face au Pharo - où j'étais à Pâques -, nous passons des heures à nous raconter nos vies respectives, qui ont curieusement beaucoup de points communs.
Puis elle m'emmène voir les nouvelles réalisations du quartier de la Joliette, notamment les anciens docks, immenses bâtiments qui ont été bien rénovés (c'est drôle, la semaine dernière on a vu les docks du Havre, aussi en cours de rénovation, mais quand même plus petits).
Avec toutes ces retrouvailles - je connais Marc depuis 25 ans, Jean-Louis depuis 33 ans, Claire depuis 40 ans - j'ai l'impression de récupérer des parties de moi que j'avais perdues en partant au loin...
Traduction, mer et villages
Samedi 6 juin
Je suis arrivée hier à Marseille pour rencontrer les traducteurs de la région PACA, histoire de voir comment se passent les choses dans ce domaine en France. Une bonne surprise m'attend: la rencontre se déroule à la Baume-lès-Aix, un centre situé dans la campagne aixoise où j'avais suivi toute une série de cours de yoga avec mon prof préféré, François Lorin, il y une trentaine d'années!
La rencontre elle-même est intéressante, surtout par les contacts pris au cours du repas. Peut-être quelques perspectives d'avenir?
Puis Marcelle m'emmène faire un tour sur la côte, après Cassis. C'est tout d'abord La Ciotat, où elle a un appartement de vacances. Nous marchons le long de la plage. La mer est splendide, avec une belle couleur et juste ce qu'il faut de vagues pour faire joli. Certains s'entraînent au surf, d'autres se baignent.
Ensuite, nous montons au village perché du Castellet, avec ses petites ruelles, ses vieilles maisons (ah comme ces murs de pierres apparentes me manquent en Suisse!), ses lauriers-roses et ses bougainvilliers...
On a une belle vue sur la campagne provençale, avec la mer au loin.
Et nous terminons par un petit repas avec une soupe de poisson dans un restaurant sur la plage de St-Cyr.
Quelle journée bien remplie! J'ai l'impression d'avoir vécu deux jours en un!
Je suis arrivée hier à Marseille pour rencontrer les traducteurs de la région PACA, histoire de voir comment se passent les choses dans ce domaine en France. Une bonne surprise m'attend: la rencontre se déroule à la Baume-lès-Aix, un centre situé dans la campagne aixoise où j'avais suivi toute une série de cours de yoga avec mon prof préféré, François Lorin, il y une trentaine d'années!
La rencontre elle-même est intéressante, surtout par les contacts pris au cours du repas. Peut-être quelques perspectives d'avenir?
Puis Marcelle m'emmène faire un tour sur la côte, après Cassis. C'est tout d'abord La Ciotat, où elle a un appartement de vacances. Nous marchons le long de la plage. La mer est splendide, avec une belle couleur et juste ce qu'il faut de vagues pour faire joli. Certains s'entraînent au surf, d'autres se baignent.
Ensuite, nous montons au village perché du Castellet, avec ses petites ruelles, ses vieilles maisons (ah comme ces murs de pierres apparentes me manquent en Suisse!), ses lauriers-roses et ses bougainvilliers...
On a une belle vue sur la campagne provençale, avec la mer au loin.
Et nous terminons par un petit repas avec une soupe de poisson dans un restaurant sur la plage de St-Cyr.
Quelle journée bien remplie! J'ai l'impression d'avoir vécu deux jours en un!
Le Havre: oral de Sciences po
Mardi 2 juin
Pour ce grand jour, nous avons la chance de découvrir le Havre sous le soleil, mais avec un vent violent qui ressemble fort au mistral! En tout cas la mer est bleue, mais il n'y a pas foule dans l'eau, partie à perpète - on n'est pas habituées à ces absences!
Pour le reste, je laisse Hélo raconter.
Donc, il paraît que c'est à moi de relater cette journée mouvementée... mouvementée parce que si je suis au Havre, c'est pour y passer un oral. Bien sûr, le stress est au rendez-vous et c'est complètement hors de la réalité que je visite le Havre. Bizarre de marcher dans une ville qui nous hébergera peut-être pendant deux ans...
De ce que j'en ai perçu, je dirai que c'est.. aéré! En tout cas, ça ne m'a pas déplu. C'est une ville spacieuse, moderne, pratique. Et puis bien sûr, pour une fille du Sud comme moi, c'est un autre monde: accent différent, plaques d'immatriculation inconnues et drôle de noms en -ville créent le dépaysement!
Ce bâtiment, c'est la chambre d'Industrie et de Commerce où Sciences Po Paris a délocalisé une unité centrée sur l'Asie. Ma future école?
Pour ce grand jour, nous avons la chance de découvrir le Havre sous le soleil, mais avec un vent violent qui ressemble fort au mistral! En tout cas la mer est bleue, mais il n'y a pas foule dans l'eau, partie à perpète - on n'est pas habituées à ces absences!
Pour le reste, je laisse Hélo raconter.
Donc, il paraît que c'est à moi de relater cette journée mouvementée... mouvementée parce que si je suis au Havre, c'est pour y passer un oral. Bien sûr, le stress est au rendez-vous et c'est complètement hors de la réalité que je visite le Havre. Bizarre de marcher dans une ville qui nous hébergera peut-être pendant deux ans...
De ce que j'en ai perçu, je dirai que c'est.. aéré! En tout cas, ça ne m'a pas déplu. C'est une ville spacieuse, moderne, pratique. Et puis bien sûr, pour une fille du Sud comme moi, c'est un autre monde: accent différent, plaques d'immatriculation inconnues et drôle de noms en -ville créent le dépaysement!
Ce bâtiment, c'est la chambre d'Industrie et de Commerce où Sciences Po Paris a délocalisé une unité centrée sur l'Asie. Ma future école?
Rouen: Arthur, le chat-chien
Lundi 1er juin
Cette fois, c'est chez Jean-Louis et Christiane que nous nous faisons halte. Ils habitent une grande maison au-dessus de Rouen, avec un beau jardin.
Lundi matin, nous allons faire un tour en vélo dans la campagne avec Jean-Louis, pendant que Christiane, prof de lettres classiques, corrige les copies du bac blanc qu'elle vient de faire passer à ses élèves.
Puis c'est le repas sur la pelouse, suivi de farniente, en compagnie d'Arthur, un chat fort sympathique, qui suit Jean-Louis comme un chien et lui obéit presque au doit et à l'oeil: à sa demande, il lui fait même une bise sur le nez!
Enfin, Jean-Louis nous accompagne pour la visite de Rouen: la superbe cathédrale, les vieilles rues, la place où on a brûlé Jeanne d'Arc...
Et c'est de nouveau le départ, cette fois pour le Havre, but véritable de notre voyage.
Cette fois, c'est chez Jean-Louis et Christiane que nous nous faisons halte. Ils habitent une grande maison au-dessus de Rouen, avec un beau jardin.
Lundi matin, nous allons faire un tour en vélo dans la campagne avec Jean-Louis, pendant que Christiane, prof de lettres classiques, corrige les copies du bac blanc qu'elle vient de faire passer à ses élèves.
Puis c'est le repas sur la pelouse, suivi de farniente, en compagnie d'Arthur, un chat fort sympathique, qui suit Jean-Louis comme un chien et lui obéit presque au doit et à l'oeil: à sa demande, il lui fait même une bise sur le nez!
Enfin, Jean-Louis nous accompagne pour la visite de Rouen: la superbe cathédrale, les vieilles rues, la place où on a brûlé Jeanne d'Arc...
Et c'est de nouveau le départ, cette fois pour le Havre, but véritable de notre voyage.
Chatou: entre pensées et ressenti
Dimanche 31 mai
En route pour la Normandie, nous faisons une halte à Paris. Nous retrouvons d'abord Camille qui, au Jardin des Plantes, nous raconte son expérience édifiante à la manifestation anti-OTAN à Strasbourg...
Puis, changeant de registre, nous nous rendons à Chatou chez Marc et Cécile. Marc est prêtre à la Communauté des Chrétiens et, comme c'est la Pentecôte, il fait une conférence sur le Mystère de la Trinité, vu par Saint-Augustin, Thomas d'Aquin et Hegel. Je découvre ses talents d'orateur, il arrive à rendre ce sujet difficile tout à fait passionnant! Le lendemain, la rencontre continue sur le même thème, mais la conférence de l'autre prêtre n'est pas du même niveau... Hélo assiste aussi à un excellent concert de violoncelle.
J'encourage vivement Marc à se trouver un auditoire plus vaste!
Nous repartons en fin d'après-midi pour Rouen, prochaine étape.
Mais tout d'abord, j'ai très envie de vous parler du magnifique concert donné par Juliana Laska, jeune violoncelliste née en Albanie. C'était en fait un honneur de recevoir une telle artiste (elle a déjà entamé une carrière internationale et reçu plusieurs prix) dans la petite chapelle de Chatou. Devant une quinzaine de personnes, elle a interprété trois morceaux, connus ou à découvrir, mais tous rythmés et profonds.
Après une suite de Bach, une suite de l'espagnol Gaspar Cassado. Puis pour finir, un morceau d'exception, incroyable, une sonate d'un compositeur hongrois, Zoltan Kodaly. Un seul morceau pour exprimer le monde, des notes pour ressentir l'éternité et comprendre les paroles de la veille.
Gene, tu as bien raison, la musique hongroise est sublime...
En route pour la Normandie, nous faisons une halte à Paris. Nous retrouvons d'abord Camille qui, au Jardin des Plantes, nous raconte son expérience édifiante à la manifestation anti-OTAN à Strasbourg...
Puis, changeant de registre, nous nous rendons à Chatou chez Marc et Cécile. Marc est prêtre à la Communauté des Chrétiens et, comme c'est la Pentecôte, il fait une conférence sur le Mystère de la Trinité, vu par Saint-Augustin, Thomas d'Aquin et Hegel. Je découvre ses talents d'orateur, il arrive à rendre ce sujet difficile tout à fait passionnant! Le lendemain, la rencontre continue sur le même thème, mais la conférence de l'autre prêtre n'est pas du même niveau... Hélo assiste aussi à un excellent concert de violoncelle.
J'encourage vivement Marc à se trouver un auditoire plus vaste!
Nous repartons en fin d'après-midi pour Rouen, prochaine étape.
Mais tout d'abord, j'ai très envie de vous parler du magnifique concert donné par Juliana Laska, jeune violoncelliste née en Albanie. C'était en fait un honneur de recevoir une telle artiste (elle a déjà entamé une carrière internationale et reçu plusieurs prix) dans la petite chapelle de Chatou. Devant une quinzaine de personnes, elle a interprété trois morceaux, connus ou à découvrir, mais tous rythmés et profonds.
Après une suite de Bach, une suite de l'espagnol Gaspar Cassado. Puis pour finir, un morceau d'exception, incroyable, une sonate d'un compositeur hongrois, Zoltan Kodaly. Un seul morceau pour exprimer le monde, des notes pour ressentir l'éternité et comprendre les paroles de la veille.
Gene, tu as bien raison, la musique hongroise est sublime...
Ascension à Cassis
Vendredi 22 - dimanche 24 mai
Sitôt mes examens terminés, j'ai filé dans le Sud rejoindre les Leblanc, nos amis de Luz. C'est à Cassis que nous nous sommes retrouvés pour passer un très agréable week-end. Au programme: rando et baignade (comme d'hab quoi!) dans ce petit coin de paradis.
Faut dire que les calanques, c'est pas trop mal pour se balader!
Départ samedi matin 9h - histoire d'éviter la foule, le cauchemar de Katrien - pour la calanque de Port-Miou. Ensuite c'est un sentier à travers les pins, longeant la côte, qui nous mène à la calanque de Port-Pin. Malgré la chaleur, on poursuit notre chemin jusqu'à la calanque d'En-Vau.
La calanque d'En-Vau, c'est un bijou!
Le sentier longe ses falaises et, vue d'en haut, elle est plutôt impressionnante. Depuis le bas, c'est surtout un délice pour les baigneurs. Comment résister à cette eau turquoise?
Il y en a qui ont su y résister puisqu'au lieu d'y barboter, ils font de l'escalade. La calanque est en effet aménagée pour les grimpeurs.
Petite ombre au tableau: la foule qui est arrivée pendant la journée! S'il n'y personne sur les photos, c'est que Philippe les a prises pendant la semaine, alors que les touristes n'étaient pas encore là. Je me permets quand même de les poster, elles sont si belles!
Le dimanche, Sarah et moi repartons dans nos villes respectives (Paris et Bienne...) en faisant toutefois halte à Marseille. Montée à Notre-Dame, visite du Vieux-Port, resto et plage des Catalans... et beaucoup de course!
Sitôt mes examens terminés, j'ai filé dans le Sud rejoindre les Leblanc, nos amis de Luz. C'est à Cassis que nous nous sommes retrouvés pour passer un très agréable week-end. Au programme: rando et baignade (comme d'hab quoi!) dans ce petit coin de paradis.
Faut dire que les calanques, c'est pas trop mal pour se balader!
Départ samedi matin 9h - histoire d'éviter la foule, le cauchemar de Katrien - pour la calanque de Port-Miou. Ensuite c'est un sentier à travers les pins, longeant la côte, qui nous mène à la calanque de Port-Pin. Malgré la chaleur, on poursuit notre chemin jusqu'à la calanque d'En-Vau.
La calanque d'En-Vau, c'est un bijou!
Le sentier longe ses falaises et, vue d'en haut, elle est plutôt impressionnante. Depuis le bas, c'est surtout un délice pour les baigneurs. Comment résister à cette eau turquoise?
Il y en a qui ont su y résister puisqu'au lieu d'y barboter, ils font de l'escalade. La calanque est en effet aménagée pour les grimpeurs.
Petite ombre au tableau: la foule qui est arrivée pendant la journée! S'il n'y personne sur les photos, c'est que Philippe les a prises pendant la semaine, alors que les touristes n'étaient pas encore là. Je me permets quand même de les poster, elles sont si belles!
Le dimanche, Sarah et moi repartons dans nos villes respectives (Paris et Bienne...) en faisant toutefois halte à Marseille. Montée à Notre-Dame, visite du Vieux-Port, resto et plage des Catalans... et beaucoup de course!
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