Mercredi 26 août
Quel plaisir de se retrouver à Luz, dans la maison!... Hélo s'y est trouvée très bien durant ces trois semaines; pourtant j'avais pensé que ça ne lui plairait pas trop d'y être seule. Et les amis qui sont venus en juillet s'y sont beaucoup plu aussi: les uns "très belle maison", les autres "maison magnifique"... En plus, avec le déménagement arrivé début août, elle est maintenant entièrement meublée.
Comment qualifier l'atmosphère qu'elle dégage? Je dirais qu'elle est "apaisante". D'abord, par sa situation: bien qu'appartenant à la partie la plus ancienne du village, elle lui tourne le dos, ouverte vers l'avant, vers le sud et les montagnes, mais sans aucune ouverture au nord. De fait, elle est isolée puisque située sur une impasse (pour les voitures) et sans aucun voisin direct - à part la Maison de la Vallée. Quand j'y étais seule à Noël, j'avais presque peur!
Ensuite, le seul bruit régulier rompant le silence est le bruit de l'eau, celle de la rigole, qui passe dans le lavoir, traverse notre cave puis file le long de la Maison de la Vallée. En effet, comme l'indique le nom de la ruelle (bio dera Moulo), la maison était juste à côté de l'ancien moulin. La présence de cette eau m'avait d'ailleurs inquiétée et j'avais demandé l'avis d'un géobiologiste, qui s'était montré très rassurant: une eau s'écoulant à cette vitesse serait au contraire tout à fait bénéfique, d'autant qu'elle ne laisse aucune humidité...
Il y a aussi les cloches de l'église, qui sonnent tous les quarts d'heure, mais pas trop fort - on les entend à peine si on a les fenêtres fermées -, le linge que l'on peut suspendre au balcon... Et enfin, les petites activités liées à la Maison de la Vallée, comme les allers-retours des films (fournis par le centre culturel du Parvis, au Leclerc de Tarbes) qui, comme nous, montent ici en bus. C'est amusant de voir passer ces énormes bobines, on a tendance à oublier l'aspect matériel du cinéma!
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