Mercredi 31 mars
Dans deux mois, je suis de retour à Luz. Peut-être pas définitivement, mais en tout cas pour un
an.
J'ai obtenu le congé sans solde qui va me permettre de tâter le terrain là-bas: tout d'abord, voir si j'arrive à vivre avec la traduction et, j'espère, un petit travail d'appoint qui me permette de bouger et de voir du monde; ensuite, lancer un projet solidaire - éco-hameau, biocoop, café bio... Travail de "réseautage" auprès des anciens amis et des groupes existants. J'ai un an pour poser les bases.
Si rien ne se passe, je reprends le boulot à la Confédération. Pour tout dire, je compte bien ne pas revenir.
Cela signifie aussi que je quitte l'Aubier. Je ne m'y sens pas à ma place, et ne pourrais pas envisager de faire les trajets jusqu'à 65 ans dans ces conditions... Ce ne sera pas sans regrets, car c'est une très belle réalisation.
Il y avait pourtant de belles choses. Par exemple la vue sur le lac, les Alpes, et les levers de soleil d'hiver au-dessus du brouillard.
Mais chez moi aussi il y a de belles choses.
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