De colloque en symposium

5-6 novembre et 28-29 novembre 2015




J'ai enfin le temps de participer à des choses qui m'intéressent. Au début du mois, c'est l'agriculture. La Confédération paysanne organise à Ax-les-Thermes, donc pas trop loin, un colloque européen intitulé "Installation en montagne". La première journée commence par des visites de fermes, ici un élevage ovin.

Evidemment, je suis là un peu comme un cheveu sur la soupe, car je ne suis pas (plus) directement concernée. Mais il y a deux fois plus de participants que ne l'avait imaginé la section ariégeoise, organisatrice de la rencontre, et je discute avec toutes sortes de gens intéressants, bien sûr des agriculteurs, mais aussi des chercheurs. Les débats aussi sont souvent passionnés, surtout quand c'est le ministre lui-même, Stéphane Le Foll, qui est notre interlocuteur!




A la fin du mois, dans la direction opposée - à Pau -, c'est un symposium international intitulé "Conscience et humanité". Rien de commun donc, à aucun point de vue: ni le thème, ni le public, ni le lieu, ni le cadre (le Palais Beaumont - quand même pas le château d'Henri IV!). Mais tout aussi intéressant!



Là, les invités sont pour la plupart des scientifiques qui explorent la conscience et découvrent... des choses que les traditions spirituelles savent depuis longtemps! Mais ça fait du bien de voir que les idées évoluent enfin et que de nouveaux outils sont mis à disposition.

L'Aude

Samedi 10 et dimanche 11 octobre 2015


Un petit week-end dans l'Aude, à l'occasion d'une journée organisé par un géobiologiste dans deux hauts lieux de mystères, Rennes-les-Bains et Rennes-le-Château.



Le samedi je commence par aller voir un éco-hameau en cours de création au nord de Limoux. Alaigne est ce qu'on appelle une "circulade", c'est-à-dire un petit village construit tout en rond autour de son église. Il comporte une belle porte d'entrée.


























Après une nuit dans une grande maison surplombant la rivière Aude, je rejoins le groupe à Rennes-les-Bains. La journée commence par des explications sur la situation et les particularités du village. Nous montons ensuite dans la forêt pour aller voir le "fauteuil du diable", un curieux bloc de granit taillé, dont l'usage reste inconnu... Mais qui n'est pas anodin du point de vue énergétique!






Nous continuons à marcher un moment dans un beau sous-bois dominé par les pins et les châtaigniers. On trouve même des arbouses mûres! Bien longtemps que je n'en avais pas mangé...









Après le repas dans une clairière, nous nous rendons à Rennes-le-Château, où j'étais venue il y a bien longtemps. C'était alors un petit village apparemment comme les autres, mais quelle surprise! Il est devenu très touristique, avec boutiques, librairie, salons de thé, etc, ouverts même hors saison.

 



Nous commençons par visiter l'église, où nous sommes accueillis par le diable - ou le démon Asmodée - soutenant le bénitier. L'église a été réaménagée d'une bien curieuse façon par le fameux abbé Saunière. Celui-ci s'était aussi fait construire une grande maison, la villa Béthania, ainsi qu'un petit château, la tour Magdala. Ce ne sont certainement pas ses quelques paroissiens, mécréants de surcroît, qui l'avaient enrichi... Le mystère reste entier, je n'en aurai pas l'explication aujourd'hui!





Petite virée en Suisse

27 septembre - 1er octobre 2015


Passons aux choses sérieuses: pour relancer mon activité de traductrice, je vais faire la tournée de mes clients en Suisse. Il y a quatre ans que je ne suis pas venue...

D'abord, gros coup de blues en arrivant à Genève. J'ai l'impression de ressentir encore la "tristesse de l'exil". Même si c'était une période intéressante, surtout grâce à l'école... Heureusement, je retrouve Nathalie, qui avait travaillé avec moi à l'OMPI.



Puis ce sont les visites rapides aux clients, et les discussions sympas avec les anciens collègues. Je vais même manger des röstis sur la place Fédérale avec Mauro! Je profite du beau temps pour aller faire un petit tour rapide à Thun. Mais le brouillard s'est à peine dissipé et on n'aperçoit pas les montagnes.










C'est ensuite une halte à Fribourg, chez une maman de l'école de Berne. De bons souvenirs!














Pour finir, je m'arrête à Lausanne, où je passe la journée avec Yvan. Avec lui, discussions passionnantes garanties! Et quel beau temps sur le lac...




On dirait presque la mer, car on devine tout juste les montagnes savoyardes sur l'autre rive. Sur la jetée se dresse Eole, une sculpture qui tient lieu de rose des vents géante. Je ne me souviens pas l'avoir vue. Lausanne est quand même un bel endroit! Peut-être que si j'avais habité là, je serais restée...

Terre et eau

Dimanche 13 - vendredi 20 septembre 2015






En matinée, nous avons soit des conférences plutôt pratiques, soit une sortie. Ici, il y a le choix des itinéraires!

Le but de la première sortie est de remonter la vire au-dessus du rio Cinca, en amont du barrage. Nous sommes nombreux et, étonnamment, tout le monde est partant.






Le parcours n'est pourtant pas si facile! Heureusement, nous avons Christian, ancien adepte des sports extrêmes, et un guide, Serge, qui se chargent de nous assurer pour les quelques passages assez vertigineux. En tout cas, la vue est belle sur les eaux turquoise du rio.










La deuxième balade va nous mener plus haut au-dessus des gorges. On distingue bien le pont sur lequel nous sommes passés pour aller prendre la vire, sur la rive gauche du rio.










Le chemin nous mène vers des chapelles romanes et un petit château.






Qui sont vraiment bâtis au bord de la falaise!
En tout cas, la vue est splendide des deux côtés: au nord, vers Ainsa et les Pyrénées au fond, cachées dans les nuages, on voit le lac de barrage de Mediano.


Et au sud, le lac del Grado, avec notre petit village de Ligüerre de Cinca, seul au milieu de cette immensité.




Le dernier jour, surprise: une sortie en canoë! Pas facile d'aller tout droit quand on n'a pas l'habitude; ça pagaie et ça pagaille dur...









Il y a plus de courant que d'habitude et certains ont des émotions; heureusement, l'eau est bonne. D'autres arrivent à remonter dans la gorge, au-dessous de la chapelle et du château.






Mais finalement tout le monde rentre sain et sauf au village. Que nous allons avoir bien des regrets à quitter!

Un séjour santé en Aragon

Dimanche 13 - vendredi 20 septembre 2015

J'étais tombée par hasard, à Bagnères, sur un prospectus annonçant des stages de santé organisés par des gens du coin, fondés sur l'alimentation saine et les soins naturels, avec à chaque fois comme invité un médecin spécialiste du thème. J'ai choisi celui où l'invité était le Pr Joyeux.





Ce qui m'a convaincue d'y aller, c'est le lieu choisi: en Aragon, au sud d'Ainsa, au-dessus d'un très long lac de barrage. C'est un village qui a été préservé de la montée des eaux, puis restauré et transformé en centre de vacances par une fondation. Un lieu magnifique!







Et je ne suis pas déçue. Des organisateurs très sympathique et compétents, une nourriture excellente et de très grande qualité, des informations sur de nombreux sujets (mais qu'il va falloir ensuite approfondir), des conseils personnalisés, des sorties nature...









Nous sommes pratiquement les seuls dans le village, très bien restauré. La fondation a aussi conservé les vignes, dont le vin nous est servi à table.




C'est vraiment un excellent point de départ pour ma nouvelle vie sans le travail au département...

Vinaros, encore

Samedi 5 - dimanche 13 septembre 2015





Comme prévu, je reviens à Vinaros passer une semaine avec Hélo, mais pas dans la maison de Maryvonne, dans celle de Pilar, que j'avais vue avec Marie-Sylvie.











Cette fois-ci, le temps est mitigé, très variable, avec parfois de beaux festivals de bleus et de gris. Mais heureusement il y a toujours des demi-journées de beau temps où l'on peut se baigner. Et de toute façon, nous ne sommes pas vraiment en vacances, nous avons toutes les deux apporté du travail.





Le dernier jour, nous louons des vélos pour aller visiter la côte nord. C'est une alternance agréable de petits caps rocheux et de plages sauvages peu fréquentées.



En repartant, nous remontons jusqu'en Catalogne, à Montroig del Camp, où Hélo était allée en juin dans le cadre de l'échange de maison. Elle voulait me montrer combien la mer est calme et claire là-bas, mais justement ce jour-là il y a d'assez gros rouleaux bien amusants!












Après une bonne baignade, une bonne glace... Puis Hélo part vers Paris, et moi vers l'Aragon.

Puivert et Montségur

Mardi 25 août 2015



Le stage touche à sa fin et, comme il se doit, nous terminons par Montségur. Mais avant nous faisons une halte à Puivert, haut-lieu de la culture des troubadours.




A cette époque, la plaine du Quercob était un lac, qui s'est vidé brusquement à la suite d'une crue. La princesse, emportée par les flots, hanterait toujours les remparts du château...








Mais il n'y a pas de doute, le lieu le plus émouvant pour la plupart d'entre nous, c'est bien Montségur. Nous commençons par faire une halte près de la stèle dressée par la Société du souvenir et des études cathares, sous l'égide de Déodat Roché, pour commémorer le bûcher où périrent plus de 200 "bons hommes" et "bonnes femmes", le 16 mars 1244.

























Ce stage m'aura permis de replonger dans le passé, à l'époque du mouvement occitan, de faire connaissance de personnes bien sympathiques et de voir que de vieux rêves vont peut-être arriver à ce concrétiser dans le sens de cette ancienne civilisation de tolérance et de paix.

Les châteaux des Corbières

Dimanche 23 août 2015





La journée d'aujourd'hui nous amène dans une région que je ne connaissais pas, les Corbières centrales, où se dressent deux châteaux qui ont aussi joué un rôle à l'époque cathare.













Nous visitons d'abord celui de Termes, fief de Raymond de Termes, qui a soutenu un long siège imposé par Simon de Montfort.








Le village, blotti au fond de sa petite vallée, paraît minuscule. Il est en tout cas bien entretenu. Mais on se demande ce que pouvait bien garder un si grand château dans une région aussi sauvage!

 




Nous continuons par son voisin, le château de Villerouge-Termenes, où fut brûlé le dernier cathare connu, Guillaume Bélibaste.



Contrairement à celui de Termes, le château est bien restauré; on y retrouve même Bélibaste en train de surveiller les visiteurs...
























Au retour, nous nous arrêtons au village d'Arques, où naquit et mourut, à 101 ans, Déodat Roché, le premier à avoir redécouvert l'histoire cathare. Il y a consacré une grande partie de sa vie et, dans ses recherches, est même allé voir Steiner... Antoine, qui l'a découvert il y a peu, nous en parle avec enthousiasme et nous amène au cimetière où il repose. Quant à Albert et Christiane, qui ont une maison près d'ici, ils l'ont rencontré en chair et en os à la fin de sa vie!