Dimanche 28 septembre
Brouillard, brouillard et encore brouillard, même si ça se dégage un peu l'après-midi, c'est un peu tôt dans la saison pour s'en satisfaire! Mieux vaut être certain d'en sortir pour la journée et pour cela, rien n'égale le Valais. Cette fois - improvisation! - ce sera la vallée qui monte au col du Grand Saint-Bernard.
Ah que ça fait du bien de retrouver cette belle lumière, déjà d'automne, mais encore chaude! Et cette beauté! Je crains fort d'être toujours autant attirée par ces montagnes, même si je me retrouve en meilleure compagnie à l'Aubier...
Je vais en train puis bus jusqu'à Orsières. De là, je monte en versant nord par la forêt (l'ennui, mais enfin je vois un chevreuil!), puis traverse un hameau avec une jolie chapelle, reviens en face côté soulane en suivant un bisse pendant un moment, et enfin redescends sur Orsières en passant devant un amusant chalet calfeutré sous son foin et son bois.
Je suis particulièrement fascinée par les dégradés de gris bleutés que forment les chaînes de montagnes qui se succèdent...
Genève
Dimanche 28 septembre
Petite balade à Genève, Genève qui se fait plus beau (pardonnez-moi, mais c'est une ville masculine, à mon avis) à chaque fois que j'y mets les pieds. On dirait qu'il fait exprès pour me séduire, pour me convaincre d'y faire mes études. Mais le soleil éclatant que j'y trouve à chaque fois depuis deux ans ne saurait me faire oublier sa bise et son brouillard!
Le brouillard, aujourd'hui, avait plutôt élu domicile sur le lac de Bienne... oui, c'est l'étendue grise que l'on aperçoit par la fenêtre du train.
A Genève, je retrouve par hasard Eva et Fleur, anciennes camarades de classe! Je revois aussi Pauline, avec qui j'ai passé l'après-midi au jardin botanique.
Admirez ce beau manège! J'aurais rêvé en faire un tour... Mais au lieu de m'envoler avec ces animaux fantastiques, je fais mes valises car le (en)vol pour Malte est pour demain.
Petite balade à Genève, Genève qui se fait plus beau (pardonnez-moi, mais c'est une ville masculine, à mon avis) à chaque fois que j'y mets les pieds. On dirait qu'il fait exprès pour me séduire, pour me convaincre d'y faire mes études. Mais le soleil éclatant que j'y trouve à chaque fois depuis deux ans ne saurait me faire oublier sa bise et son brouillard!
Le brouillard, aujourd'hui, avait plutôt élu domicile sur le lac de Bienne... oui, c'est l'étendue grise que l'on aperçoit par la fenêtre du train.
A Genève, je retrouve par hasard Eva et Fleur, anciennes camarades de classe! Je revois aussi Pauline, avec qui j'ai passé l'après-midi au jardin botanique.
Admirez ce beau manège! J'aurais rêvé en faire un tour... Mais au lieu de m'envoler avec ces animaux fantastiques, je fais mes valises car le (en)vol pour Malte est pour demain.
Les Murmures
Samedi 27 septembre
L'Aubier est un ensemble "posophe", comprenant une ferme, un hôtel-restaurant, un centre de séminaires, une boutique et, depuis peu, des appartements à louer. J'en ai réservé un pour l'année prochaine, quand Hélo sera partie faire ses études je ne sais où... Les bâtiments sont encore en construction, mais promettent d'être superbes, avec une vue magnifique sur le lac de Neuchâtel et les Alpes au fond... quand il n'y a pas de brouillard ou de nuages.
Ce samedi, c'est la fête des semailles (sans OGM). De nombreuses personnes sont venues semer à la main un grand champ de blé. Très beaux gestes retrouvés pour un court moment...
Après un excellent repas bio, nous assistons à une table ronde avec Philippe Roch, ancien patron de l'Office de l'environnement, avec qui nous redescendons en train. Quelques contacts très intéressants, bonnes perspectives.
L'Aubier est un ensemble "posophe", comprenant une ferme, un hôtel-restaurant, un centre de séminaires, une boutique et, depuis peu, des appartements à louer. J'en ai réservé un pour l'année prochaine, quand Hélo sera partie faire ses études je ne sais où... Les bâtiments sont encore en construction, mais promettent d'être superbes, avec une vue magnifique sur le lac de Neuchâtel et les Alpes au fond... quand il n'y a pas de brouillard ou de nuages.
Ce samedi, c'est la fête des semailles (sans OGM). De nombreuses personnes sont venues semer à la main un grand champ de blé. Très beaux gestes retrouvés pour un court moment...
Après un excellent repas bio, nous assistons à une table ronde avec Philippe Roch, ancien patron de l'Office de l'environnement, avec qui nous redescendons en train. Quelques contacts très intéressants, bonnes perspectives.
Kαλή όρεξη!
Vendredi 26 septembre
Bon appétit!
Mon cours de grec s'est transformé vendredi soir en festin. Entre les olives, le tzatziki, la pita et le vin, nous nous sommes régalés de bons produits méditerranéens.
Je vous rassure, ce n'est pas toutes les semaines ainsi...
C'était une excellente soirée, où l'on a laissé les livres de côté pour s'essayer à la conversation, laborieuse. On progresse doucement...
Le Chant du Gros
Lundi 15 septembre
Alors que mes amis français rentrent en fac, qu'Alida se fait sa place en Chine et que l'été laisse la place à l'hiver, je me fond avec bonheur dans la musique. Ce week-end, Ema et moi sommes allées au festival du Chant du Gros, dans les Franches-Montagnes.
L'accueil...hum, un peu humide?
Bon, heureusement il y a aussi des grandes tentes, faudrait pas mouiller les artistes quand même!
Mais quand on passe d'une scène à l'autre, gare à la noyade! D'ailleurs, des rigolos avaient affiché un panneau "baignade interdite, profondeur 2m"... c'était pas tout à fait ça, mais presque.
Mais nous, les bains de boue c'est pas trop notre truc, alors on ouvre grand les oreilles et on commence par un concert formidable du charmant Grand Corps Malade. Avec sa béquille et son sourire il paraît tout timide, mais il déclame ses textes avec tant de naturel qu'il est impossible de ne pas être conquis.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Grand Corps Malade est un slameur de la banlieue de Paris, dont les textes sont plein d'humour et de poésie.
Et c'est de la chaleur au coeur, des paroles plein la tête et les pieds dans la boue que l'on continue cette nuit tout en sons et odeurs et vibrations.
Alors que mes amis français rentrent en fac, qu'Alida se fait sa place en Chine et que l'été laisse la place à l'hiver, je me fond avec bonheur dans la musique. Ce week-end, Ema et moi sommes allées au festival du Chant du Gros, dans les Franches-Montagnes.
L'accueil...hum, un peu humide?
Bon, heureusement il y a aussi des grandes tentes, faudrait pas mouiller les artistes quand même!
Mais quand on passe d'une scène à l'autre, gare à la noyade! D'ailleurs, des rigolos avaient affiché un panneau "baignade interdite, profondeur 2m"... c'était pas tout à fait ça, mais presque.
Mais nous, les bains de boue c'est pas trop notre truc, alors on ouvre grand les oreilles et on commence par un concert formidable du charmant Grand Corps Malade. Avec sa béquille et son sourire il paraît tout timide, mais il déclame ses textes avec tant de naturel qu'il est impossible de ne pas être conquis.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Grand Corps Malade est un slameur de la banlieue de Paris, dont les textes sont plein d'humour et de poésie.
Et c'est de la chaleur au coeur, des paroles plein la tête et les pieds dans la boue que l'on continue cette nuit tout en sons et odeurs et vibrations.
Le grand départ...
Vendredi 12 septembre
Aujourd'hui est un jour de grande nostalgie... ma chère Alida est partie pour dix mois. Hier, je me suis permis une rare absence à l'école afin de lui dire au revoir à la gare de Berne. Nous étions quelques amies à être venues et avons ouvert le champagne (à 9h30!) en lui souhaitant tout de bon pour cette presque année de voyage. Ce n'est pas un échange, elle part dans une famille et devra l'année prochaine rattraper sa dernière année de lycée.
En ce moment même, elle doit être un peu perdue et dépaysée, parce que la demoiselle ne s'en va pas pour le pays le plus proche: la voilà en Chine!
Sa famille habite à Shangaï, dans un appartement de 180 m2. Les parents travaillent tous deux dans des grosses entreprises internationales. Les filles sont du même âge que nous et sont toutes deux nées en Allemagne, à Constance. D'ailleurs l'une porte le nom de sa ville natale. Voilà une photo prise pendant leur voyage à Prague cet été.
Et juste pour les sonorités, les noms de gauche à droite:
Nostalgie pour moi, mais que de bonnes expériences pour elle! Nous lui souhaitons tous du courage et de la réussite pour cette année particulière!!!
PS. Comme l'a titré le 20 minutes dans son édition de mercredi, "La fin du monde est reportée d'un mois": pour le moment un seul faisceau de particules circule dans l'accélérateur du CERN, donc l'humanité a encore un mois de sursis...
Aujourd'hui est un jour de grande nostalgie... ma chère Alida est partie pour dix mois. Hier, je me suis permis une rare absence à l'école afin de lui dire au revoir à la gare de Berne. Nous étions quelques amies à être venues et avons ouvert le champagne (à 9h30!) en lui souhaitant tout de bon pour cette presque année de voyage. Ce n'est pas un échange, elle part dans une famille et devra l'année prochaine rattraper sa dernière année de lycée.
En ce moment même, elle doit être un peu perdue et dépaysée, parce que la demoiselle ne s'en va pas pour le pays le plus proche: la voilà en Chine!
Sa famille habite à Shangaï, dans un appartement de 180 m2. Les parents travaillent tous deux dans des grosses entreprises internationales. Les filles sont du même âge que nous et sont toutes deux nées en Allemagne, à Constance. D'ailleurs l'une porte le nom de sa ville natale. Voilà une photo prise pendant leur voyage à Prague cet été.
Et juste pour les sonorités, les noms de gauche à droite:
- la maman, Wei Huang
- le papa, Zheng Yin
- l'aînée, Guiyi Li/Lutetia
- La cadette, Guiran Li/Constanze
Nostalgie pour moi, mais que de bonnes expériences pour elle! Nous lui souhaitons tous du courage et de la réussite pour cette année particulière!!!
PS. Comme l'a titré le 20 minutes dans son édition de mercredi, "La fin du monde est reportée d'un mois": pour le moment un seul faisceau de particules circule dans l'accélérateur du CERN, donc l'humanité a encore un mois de sursis...
CERN/LHC et GRID
Mardi 9 septembre
Non non, le titre de cet article ne désigne pas une nouvelle molécule, ni une nouvelle planète mais l'évènement scientifique numéro un de ces derniers mois: le démarrage du nouvel accélérateur de particules.
La prof de physique nous a organisé une petite sortie au Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire il y a... déjà deux semaines, mais comme le fameux collisionneur de hadron démarre demain, il de mise d'en parler aujourd'hui.
Les chercheurs du CERN se proposent rien de moins que de résoudre tous les problèmes physiques du 21e siècle en remontant à l'époque lointaine où notre Univers n'était âgé que de quelques millièmes de secondes
(étant une classe d'espagnol, nous nous octroyons le droit de ne pas être exacts en matière de chiffre... scientifiques, excusez-nous si ce ne sont pas des millièmes mais des millionièmes...).
Nous avons visité le tout premier accélérateur de particules, que vous voyez ci-dessus. Notre guide nous a également montré un film sur la création du centre, la salle où travaillent les ordinateurs, l'exposition, etc.
Drôle de sentiment que de marcher dans des rues portant des noms de physiciens tout droit sortis de notre cours en se disant qu'on est peut-être en train
de croiser un prix Nobel!
Je vous parlais d'une salle au 6000 ordis, ou plutôt une "computer farm". Et bien, rappelez vous de ce concept nommé GRID car il va bientôt remplacer nos ordi à nous. Au lieu d'acheter des machines avec toujours plus de mémoire et toujours plus puissantes, nous n'aurons plus qu'un écran et un câble avec lequel on se connectera à une de ces fermes, qui ensuite traitera toutes nos données. Un grand progrès pour l'environnement, mais aussi pour la surveillance... le Monde Diplomatique a d'ailleurs publié un article intéressant sur les risques de cette invention.
Enfin, pour l'instant on en est pas encore là et regardez plutôt la pancarte blanche sur la photo. Oui, c'est là qu'est travaillée notre demande chaque fois que nous nous servons de Google par exemple.
Mais le CERN, c'est aussi un endroit où, comme ils sont si fières de le dire, un Palestinien travaille à côté d'un Israëlien, un Pakistanais sur le même projet qu'un Indien.
Alors en attendant demain, dormez bien, surtout vous chers Genevois! Demain, vous aurez peut-être disparu dans un trou noir...
Non, ce n'est pas vrai; le seul risque existant est que la machine casse, mais nous ne remarquerions RIEN!
Avec un certain retard...
Lundi 8 septembre
En réponse à notre fervente blog-liseuse Gene qui se plaint à juste titre que ce blog est délaissé, me voilà écrivant un petit mot sur ces trois dernières semaines. J'en profite pour changer de style parce que je trouve l'italique désagréable à lire. Dès à présent, ma chère mère écrira en noir et moi en bleu!
Que dire, que dire... les cours ont repris et amènent leur lot de nouveauté, de travail et de retrouvailles. Les vacances sont déjà bien loin mais les prochaines se rapprochent à grands pas! Ah, me diriez vous, ces élèves qui ne pensent qu'au repos! Et bien, détrompez vous. Premièrement, les vacances ont cessé d'être un moment de tranquillité depuis longtemps, entre les voyages et les devoirs... Deuxièmement, je crois que quoi qu'on en dise, on aime bien les cours, cette atmosphère particulière, ce petit cocon que représente l'école. Bientôt, dans un an pour être exact, ce sera le grand envol vers les universités où, après avoir été les plus grands au lycée, on sera les petits nouveaux.
Enfin pour l'instant, ne nous préoccupons pas d'école, mais de voyages (encore! eh oui, nous sommes atteintes de la bougeotte). Ma classe et moi organisons en ce moment notre toute prochaine excursion dont le but ne sera révélé que plus tard, chers lecteurs... mais pour cela il faut des sous! Alors c'est devant les fourneaux que nous avons passé notre samedi 30 août.
Maman n'a pu s'empêcher de rigoler: une petit ressemblance avec les ventes Steinérienne?
En réponse à notre fervente blog-liseuse Gene qui se plaint à juste titre que ce blog est délaissé, me voilà écrivant un petit mot sur ces trois dernières semaines. J'en profite pour changer de style parce que je trouve l'italique désagréable à lire. Dès à présent, ma chère mère écrira en noir et moi en bleu!
Que dire, que dire... les cours ont repris et amènent leur lot de nouveauté, de travail et de retrouvailles. Les vacances sont déjà bien loin mais les prochaines se rapprochent à grands pas! Ah, me diriez vous, ces élèves qui ne pensent qu'au repos! Et bien, détrompez vous. Premièrement, les vacances ont cessé d'être un moment de tranquillité depuis longtemps, entre les voyages et les devoirs... Deuxièmement, je crois que quoi qu'on en dise, on aime bien les cours, cette atmosphère particulière, ce petit cocon que représente l'école. Bientôt, dans un an pour être exact, ce sera le grand envol vers les universités où, après avoir été les plus grands au lycée, on sera les petits nouveaux.
Enfin pour l'instant, ne nous préoccupons pas d'école, mais de voyages (encore! eh oui, nous sommes atteintes de la bougeotte). Ma classe et moi organisons en ce moment notre toute prochaine excursion dont le but ne sera révélé que plus tard, chers lecteurs... mais pour cela il faut des sous! Alors c'est devant les fourneaux que nous avons passé notre samedi 30 août.
Maman n'a pu s'empêcher de rigoler: une petit ressemblance avec les ventes Steinérienne?
Inscription à :
Articles (Atom)