Dimanche 30 décembre
Aujourd'hui nous descendons plus bas dans la vallée, à Argelès, manger dans un des bons restaurants de la région, le "Casaou" (Jardin). L'accueil est toujours aussi sympathique et le repas excellent. Au retour petit détour par le donjon des Aigles à Beaucens, où nous pouvons observer de nombreux vols de rapaces.
Quand nous arrivons à Luz, les nuages, déjà dissipés, dévoilent des sommets joliment saupoudrés de blanc. Un très bel effet esthétique, mais pas de changement décisif pour les stations...
Journée studieuse
Samedi 29 décembre
La météo annonce une nouvelle petite perturbation avec cette fois 2 à 5 cm de neige. Grand progrès par rapport à la dernière fois... mais ce soir, quand même, il pleut un peu et il va bien tomber quelques flocons en altitude.
Ce matin nous avons travaillé; cet après-midi c'était le "concert" d'Hélo et Sarah chez les Slacik, où elles s'étaient entraînées, l'une au piano, l'autre à la flûte traversière. C'était bien réussi et on espère qu'elles nous feront un petit concert à chaque fois (ce n'était d'ailleurs pas le premier, mais durant ses deux années de prépa Sarah n'avait plus le temps).
Et ce soir nous avons joué au rami à la manière de Geneviève apprise en Inde... Le jeu a plu à tout le monde, ce qui serait un progrès car les autres posent problème: Sarah et Mamie n'aiment pas la canasta, Hélo n'aime pas le bombu et je n'aime pas la belote!
La météo annonce une nouvelle petite perturbation avec cette fois 2 à 5 cm de neige. Grand progrès par rapport à la dernière fois... mais ce soir, quand même, il pleut un peu et il va bien tomber quelques flocons en altitude.
Ce matin nous avons travaillé; cet après-midi c'était le "concert" d'Hélo et Sarah chez les Slacik, où elles s'étaient entraînées, l'une au piano, l'autre à la flûte traversière. C'était bien réussi et on espère qu'elles nous feront un petit concert à chaque fois (ce n'était d'ailleurs pas le premier, mais durant ses deux années de prépa Sarah n'avait plus le temps).
Et ce soir nous avons joué au rami à la manière de Geneviève apprise en Inde... Le jeu a plu à tout le monde, ce qui serait un progrès car les autres posent problème: Sarah et Mamie n'aiment pas la canasta, Hélo n'aime pas le bombu et je n'aime pas la belote!
Lumières barégeoises
Vendredi 28 décembre
Jacques, d'Odos, se retrouvant sans sa famille, souhaitait monter de Tarbes pour aller au ski. Nous nous "dévouons" pour l'accompagner. Sarah est enrhumée et préfère renoncer. Le loueur de skis, qui nous connaît, nous dit qu'il a déjà un Petit dans ses fiches; comme il sait que nous sommes en Suisse, il nous dit: vous, ce sera "Petit suisse"...
Cette fois, nous montons à Barèges. Surprise, le parking de Tournaboup est plein comme un oeuf! Beaucoup de monde est arrivé après Noël... Je n'aime pas skier quand il y a la foule, Jacques non plus, mais finalement nous passons un excellent après-midi. J'ai beaucoup de très bons souvenirs du temps où je faisais la saison dans la station, mais je crois que je n'y étais pas revenue skier depuis dix ans. Elle a bien évolué depuis, avec de super-télésièges 4 et 6 places ultra-rapides et des systèmes de forfaits très souples. Et puis, il n'y a rien à faire, c'est quand même la station la plus grande et la plus belle de la vallée!
La dernière descente est belle. D'abord nous faisons la "Plage", piste ainsi surnommée parce qu'elle est plein sud et qu'il y fait parfois très chaud; puis nous continuons par le long schuss jusqu'à Tournaboup, qui permet toujours d'apprécier les dernières lumières du soir sur les plateaux au-dessus de Barèges. Après ces beaux moments, retour abrupt à la civilisation: queue sur la route et embouteillages à Luz...
Ce qui ne nous empêche pas de terminer en beauté par un goûter à la maison avec des gâteaux de chez Carrias! suivis d'une soirée "cartes", avec bombu et tarot (la canasta et le rami seront pour une autre fois)...
Jacques, d'Odos, se retrouvant sans sa famille, souhaitait monter de Tarbes pour aller au ski. Nous nous "dévouons" pour l'accompagner. Sarah est enrhumée et préfère renoncer. Le loueur de skis, qui nous connaît, nous dit qu'il a déjà un Petit dans ses fiches; comme il sait que nous sommes en Suisse, il nous dit: vous, ce sera "Petit suisse"...
Cette fois, nous montons à Barèges. Surprise, le parking de Tournaboup est plein comme un oeuf! Beaucoup de monde est arrivé après Noël... Je n'aime pas skier quand il y a la foule, Jacques non plus, mais finalement nous passons un excellent après-midi. J'ai beaucoup de très bons souvenirs du temps où je faisais la saison dans la station, mais je crois que je n'y étais pas revenue skier depuis dix ans. Elle a bien évolué depuis, avec de super-télésièges 4 et 6 places ultra-rapides et des systèmes de forfaits très souples. Et puis, il n'y a rien à faire, c'est quand même la station la plus grande et la plus belle de la vallée!
La dernière descente est belle. D'abord nous faisons la "Plage", piste ainsi surnommée parce qu'elle est plein sud et qu'il y fait parfois très chaud; puis nous continuons par le long schuss jusqu'à Tournaboup, qui permet toujours d'apprécier les dernières lumières du soir sur les plateaux au-dessus de Barèges. Après ces beaux moments, retour abrupt à la civilisation: queue sur la route et embouteillages à Luz...
Ce qui ne nous empêche pas de terminer en beauté par un goûter à la maison avec des gâteaux de chez Carrias! suivis d'une soirée "cartes", avec bombu et tarot (la canasta et le rami seront pour une autre fois)...
La lumière s'est éteinte mais elle est revenue
Jeudi 27 décembre
La panne n'a pas duré longtemps: ce matin, grand beau mais froid. Diverses choses à faire sur place, en particulier discussion avec le couple d'artisans qui va nous installer la cuisine.
Ensuite, une petite virée autour de Luz pour profiter du soleil: d'abord le château Ste-Marie, d'où on a une belle vue de tous les côtés, au nord vers Esquièze-Sère, au sud vers Luz et ses deux sommets jumeaux, le Montaigu et le Bergons; puis Esterre; et enfin Viella avec sa charmante petite église sur fond de chaîne de l'Ardiden. Au retour, petit arrêt chez Katrien bloquée sur son canapé, ce qui ne lui ressemble guère! Philippe, qui ne skie pas, est monté en raquettes au col de Boucharo. Il n'a pas eu de vent, lui...
Mercredi 26 décembre
Aujourd'hui pas de lumière: le ciel est couvert, on espère la neige. Nous avons prévu de passer la journée à Tarbes pour faire des courses. Au retour, passé Lourdes bouché comme d'habitude, le ciel est dégagé au-dessus des montagnes et il n'est pas tombé un seul flocon...
La panne n'a pas duré longtemps: ce matin, grand beau mais froid. Diverses choses à faire sur place, en particulier discussion avec le couple d'artisans qui va nous installer la cuisine.
Ensuite, une petite virée autour de Luz pour profiter du soleil: d'abord le château Ste-Marie, d'où on a une belle vue de tous les côtés, au nord vers Esquièze-Sère, au sud vers Luz et ses deux sommets jumeaux, le Montaigu et le Bergons; puis Esterre; et enfin Viella avec sa charmante petite église sur fond de chaîne de l'Ardiden. Au retour, petit arrêt chez Katrien bloquée sur son canapé, ce qui ne lui ressemble guère! Philippe, qui ne skie pas, est monté en raquettes au col de Boucharo. Il n'a pas eu de vent, lui...
Mercredi 26 décembre
Aujourd'hui pas de lumière: le ciel est couvert, on espère la neige. Nous avons prévu de passer la journée à Tarbes pour faire des courses. Au retour, passé Lourdes bouché comme d'habitude, le ciel est dégagé au-dessus des montagnes et il n'est pas tombé un seul flocon...
Lumière sur la neige
Mardi 25 décembre
Aujourd'hui Sarah et Hélo ont décidé d'aller skier. Après avoir un peu hésité (je n'ai pas skié depuis longtemps!), je me décide à les accompagner. L'hiver, c'est quand même le seul moyen d'être en haute montagne et j'ai bien envie de faire des photos de Gavarnie, que j'aime beaucoup. Pour skier, le 25 décembre est une journée assez idéale (pour les mécréants!), car il n'y a personne sur les pistes.
Nous voici donc de bonne heure à la station où, surprise - nous n'avions pas envisagé cette éventualité - le vent souffle assez violemment. C'est le vent d'Espagne, un foehn; normalement il est chaud, mais à 2000 m d'altitude il devient très froid. Ici il se nomme "balaguère", le dicton local dit: "la balaguère ne meurt jamais de soif", ce qui signifie que dès qu'elle tombe, il pleut. La météo annonce effectivement une petite perturbation pour demain, avec 1 à 4 cm de neige. Ouahou on va aller loin avec ça! C'est vrai qu'il n'y a pas grand chose ici pour l'instant, contrairement aux Alpes. Mais finalement ça ne nous empêche pas de bien profiter de la journée, alternance entre moments où on se régale - sur les pistes - et moments où on se dit qu'on est maso - sur les télésièges!!
Depuis la station de Gavarnie, on a une vue splendide sur des lieux mythiques des Pyrénées. On commence par le col des Tentes, qui précède celui de Boucharo: c'était depuis toujours la voie des échanges avec l'Espagne. Il y a quelques dizaines d'années, les Français ont construit une route jusqu'à Boucharo (on y skie dessus actuellement), mais les Espagnols n'ont jamais achevé le bout qu'ils devaient faire de leur côté, notamment parce que, juste derrière, il y a les magnifiques canyons, classés maintenant patrimoine mondial de l'Unesco.
On voit aussi une bonne partie du cirque de Gavarnie, les grands sommets comme les Astazous et le Marboré, et surtout la fameuse brèche de Roland, cette immense cassure de la falaise qui sépare le versant français du versant espagnol, due paraît-il à l'épée du vaillant chevalier (à noter que le col de Roncevaux est très loin d'ici...).
Aujourd'hui Sarah et Hélo ont décidé d'aller skier. Après avoir un peu hésité (je n'ai pas skié depuis longtemps!), je me décide à les accompagner. L'hiver, c'est quand même le seul moyen d'être en haute montagne et j'ai bien envie de faire des photos de Gavarnie, que j'aime beaucoup. Pour skier, le 25 décembre est une journée assez idéale (pour les mécréants!), car il n'y a personne sur les pistes.
Nous voici donc de bonne heure à la station où, surprise - nous n'avions pas envisagé cette éventualité - le vent souffle assez violemment. C'est le vent d'Espagne, un foehn; normalement il est chaud, mais à 2000 m d'altitude il devient très froid. Ici il se nomme "balaguère", le dicton local dit: "la balaguère ne meurt jamais de soif", ce qui signifie que dès qu'elle tombe, il pleut. La météo annonce effectivement une petite perturbation pour demain, avec 1 à 4 cm de neige. Ouahou on va aller loin avec ça! C'est vrai qu'il n'y a pas grand chose ici pour l'instant, contrairement aux Alpes. Mais finalement ça ne nous empêche pas de bien profiter de la journée, alternance entre moments où on se régale - sur les pistes - et moments où on se dit qu'on est maso - sur les télésièges!!
Depuis la station de Gavarnie, on a une vue splendide sur des lieux mythiques des Pyrénées. On commence par le col des Tentes, qui précède celui de Boucharo: c'était depuis toujours la voie des échanges avec l'Espagne. Il y a quelques dizaines d'années, les Français ont construit une route jusqu'à Boucharo (on y skie dessus actuellement), mais les Espagnols n'ont jamais achevé le bout qu'ils devaient faire de leur côté, notamment parce que, juste derrière, il y a les magnifiques canyons, classés maintenant patrimoine mondial de l'Unesco.
On voit aussi une bonne partie du cirque de Gavarnie, les grands sommets comme les Astazous et le Marboré, et surtout la fameuse brèche de Roland, cette immense cassure de la falaise qui sépare le versant français du versant espagnol, due paraît-il à l'épée du vaillant chevalier (à noter que le col de Roncevaux est très loin d'ici...).
Lumière toujours
Dimanche 23 et lundi 24 décembre
Il fait toujours aussi beau. Froid dans la nuit, mais agréablement tiède dès que le soleil arrive. Malgré tout, nous ne sommes pas beaucoup sorties. Hier je suis allée soutenir le moral de Katrien (l'épouse belge de l'ami Philippe) qui venait de se faire une entorse du genou au ski - sa saison est finie - et Hélo s'est entraînée au piano avec sa copine Sarah (leur fille). Et puis beaucoup de ménage, des courses, des bavardages à droite à gauche, le cinéma à la Maison de la Vallée pour certaines... Le temps passe vite, mine de rien!
Aujourd'hui nous avons quand même voulu profiter du soleil et sommes allées faire un tour du côté de chez Toni (ancien camarade de maternelle); il n'était pas là, mais c'était l'occasion de faire une belle série de photos de Luz et des villages proches. J'aime particulièrement les petites églises d'Esquièze et de Sère...
Il fait toujours aussi beau. Froid dans la nuit, mais agréablement tiède dès que le soleil arrive. Malgré tout, nous ne sommes pas beaucoup sorties. Hier je suis allée soutenir le moral de Katrien (l'épouse belge de l'ami Philippe) qui venait de se faire une entorse du genou au ski - sa saison est finie - et Hélo s'est entraînée au piano avec sa copine Sarah (leur fille). Et puis beaucoup de ménage, des courses, des bavardages à droite à gauche, le cinéma à la Maison de la Vallée pour certaines... Le temps passe vite, mine de rien!
Aujourd'hui nous avons quand même voulu profiter du soleil et sommes allées faire un tour du côté de chez Toni (ancien camarade de maternelle); il n'était pas là, mais c'était l'occasion de faire une belle série de photos de Luz et des villages proches. J'aime particulièrement les petites églises d'Esquièze et de Sère...
La lumière brille et le soleil chauffe
Samedi 22 décembre
Une lapalissade, me direz-vous... Eh bien non, car ce n'est pas vrai partout. C'est ce qui nous a frappées quand on est arrivées à Luz ce matin: il y a vraiment une lumière magnifique ici (ce n'est peut-être pas pour rien que ça s'appelle Luz) et, même en hiver, le soleil chauffe! Qu'est-ce que c'est agréable... Et qu'est-ce que ça me manque le reste du temps!
C'était agréable aussi de retrouver la maison. Deux choses à faire en priorité: ouvrir les volets et allumer le feu. Même deux feux, l'insert à la cuisine et le poêle dans le séjour, car elle n'a pas encore été chauffée une seule fois depuis l'été. Le bois rentré cet été est bien sec et dès l'après-midi il fait bon. Ce soir on a plus de 20°! Quelle bonne chaleur... bien sûr, se chauffer au bois exige du boulot et de la présence. Mais c'est aussi une compagnie.
Une lapalissade, me direz-vous... Eh bien non, car ce n'est pas vrai partout. C'est ce qui nous a frappées quand on est arrivées à Luz ce matin: il y a vraiment une lumière magnifique ici (ce n'est peut-être pas pour rien que ça s'appelle Luz) et, même en hiver, le soleil chauffe! Qu'est-ce que c'est agréable... Et qu'est-ce que ça me manque le reste du temps!
C'était agréable aussi de retrouver la maison. Deux choses à faire en priorité: ouvrir les volets et allumer le feu. Même deux feux, l'insert à la cuisine et le poêle dans le séjour, car elle n'a pas encore été chauffée une seule fois depuis l'été. Le bois rentré cet été est bien sec et dès l'après-midi il fait bon. Ce soir on a plus de 20°! Quelle bonne chaleur... bien sûr, se chauffer au bois exige du boulot et de la présence. Mais c'est aussi une compagnie.
Le verdict est tombé
Samedi 8 décembre
Le voyage en Inde de février paraissait lointain, voire onirique. Il faisait une coupure dans le cycle de l'année, des images claires et brillantes au milieu de la grisaille hivernale.. Je voulais bien sûr qu'il se réalise mais j'étais aussi anxieuse à l'idée de repartir dans ce monde qui ne vit pas au même rythme que le nôtre. Il y avait les pour: approfondir un projet, entretenir les relations, changer. Et il y avait les appréhensions: ce changement justement, avec toutes les craintes qu'il entraîne, est-ce que je vais encore savoir vivre à l'indienne, est- ce que je vais devoir voyager seule? Et puis, seul gros bémol: il fallait que l'école m'autorise à manquer 2 semaines de cours.
Mais tout est bien qui commence bien et notre demande de congé a été acceptée!
Le directeur a téléphoné vendredi soir, très enthousiaste. J'ai aussi reçu un mail:
"Chère Héloïse,
Le bureau de la Commission d'école a pris la décision de vous accorder le
congé demandé du 10 février 2008 au 1er mars 2008.
Vous manquerez ainsi 2 semaines d'école en début de semestre. Après
consultation du corps enseignant de la classe 2S, aucun-e enseignant-e ne
s'est opposé-e (...)"
Et voilà, envolés les soucis! c'est donc avec l'entier accord de mes professeurs que je vais participer au stage dans le désert du Thar!
A moi l'Inde!!!!
Le voyage en Inde de février paraissait lointain, voire onirique. Il faisait une coupure dans le cycle de l'année, des images claires et brillantes au milieu de la grisaille hivernale.. Je voulais bien sûr qu'il se réalise mais j'étais aussi anxieuse à l'idée de repartir dans ce monde qui ne vit pas au même rythme que le nôtre. Il y avait les pour: approfondir un projet, entretenir les relations, changer. Et il y avait les appréhensions: ce changement justement, avec toutes les craintes qu'il entraîne, est-ce que je vais encore savoir vivre à l'indienne, est- ce que je vais devoir voyager seule? Et puis, seul gros bémol: il fallait que l'école m'autorise à manquer 2 semaines de cours.
Mais tout est bien qui commence bien et notre demande de congé a été acceptée!
Le directeur a téléphoné vendredi soir, très enthousiaste. J'ai aussi reçu un mail:
"Chère Héloïse,
Le bureau de la Commission d'école a pris la décision de vous accorder le
congé demandé du 10 février 2008 au 1er mars 2008.
Vous manquerez ainsi 2 semaines d'école en début de semestre. Après
consultation du corps enseignant de la classe 2S, aucun-e enseignant-e ne
s'est opposé-e (...)"
Et voilà, envolés les soucis! c'est donc avec l'entier accord de mes professeurs que je vais participer au stage dans le désert du Thar!
A moi l'Inde!!!!
Bazar de l'école Steiner de Genève
Samedi 24 novembre 2007
Voilà quelques années que nous n'étions plus venues au bazar de Genève à cause de la concurrence du bazar de Berne, qui tombe toujours en même temps. Nous n'étions d'ailleurs plus venues du tout à l'école depuis la pièce de la 8e, soit 3 ans! Nous nous attendions à ne plus trouver grand monde de connu et à repartir au bout de 2 heures. Eh bien ça ne s'est pas du tout passé comme ça! Nous y sommes restées de 11 h à 18 h et avons bavardé non stop avec des tas de gens. Hélo a retrouvé presque tous ses anciens camarades de classe. C'était vraiment très sympa.
Et puis il y avait le stand de l'Inde, tenu par Geneviève. Le projet Inde de février se précise, d'autres anciens élèves (Ines, Fleur...) ont manifesté leur intérêt. Pourvu que tous obtiennent les autorisations requises, c'est un tellement beau projet!
Voilà quelques années que nous n'étions plus venues au bazar de Genève à cause de la concurrence du bazar de Berne, qui tombe toujours en même temps. Nous n'étions d'ailleurs plus venues du tout à l'école depuis la pièce de la 8e, soit 3 ans! Nous nous attendions à ne plus trouver grand monde de connu et à repartir au bout de 2 heures. Eh bien ça ne s'est pas du tout passé comme ça! Nous y sommes restées de 11 h à 18 h et avons bavardé non stop avec des tas de gens. Hélo a retrouvé presque tous ses anciens camarades de classe. C'était vraiment très sympa.
Et puis il y avait le stand de l'Inde, tenu par Geneviève. Le projet Inde de février se précise, d'autres anciens élèves (Ines, Fleur...) ont manifesté leur intérêt. Pourvu que tous obtiennent les autorisations requises, c'est un tellement beau projet!
Neige du Jura
Aqueras montanhas..
Puisque nous voilà bien revenus dans nos pays froids, pourquoi ne pas parler un peu de nos montagnes à nous, les Pyrénées, surtout celles de la vallée de Luz... Bien sûr nous n'y sommes pas pour l'instant, mais l'ami Philippe (bientôt 35 ans qu'on se connaît!) nous alimente régulièrement en photos. Voici donc quelques lumières automnales de ces belles régions sauvages.
Au fond, le cirque de Troumouse...
et là, celui de Gavarnie avec la brèche de Roland
Histoire de faire un peu de pub et de montrer qu'il y a quand même aussi quelques endroits civilisés:
Pour finir, quelques paroles des chantres du pays, les Nadau:
De jamai en tostemps,
Et d'ivern en primtemps,
Si n'i a qui an ço qui an,
Qu'em ço qui em.
Aimar sa terra dinc au mau d'amor,
Y creder enquera dinc a la dolor,
Espiar cada matin com si era lo purmer matin.
Au fond, le cirque de Troumouse...
et là, celui de Gavarnie avec la brèche de Roland
Histoire de faire un peu de pub et de montrer qu'il y a quand même aussi quelques endroits civilisés:
Pour finir, quelques paroles des chantres du pays, les Nadau:
De jamai en tostemps,
Et d'ivern en primtemps,
Si n'i a qui an ço qui an,
Qu'em ço qui em.
Aimar sa terra dinc au mau d'amor,
Y creder enquera dinc a la dolor,
Espiar cada matin com si era lo purmer matin.
Premières neiges
Vendredi 9 novembre
Ah quel événement!!!
Il a neigé! C'est avec joie que l'on a accueilli ces premiers flocons car nous espérions tous un bon hiver et voilà que notre souhait est bien parti pour être réalisé. Précisons que l'hiver dernier il n'a neigé qu'une seule fois à Bienne et en mars en plus!
En attendant de chausser nos skis...
Ah quel événement!!!
Il a neigé! C'est avec joie que l'on a accueilli ces premiers flocons car nous espérions tous un bon hiver et voilà que notre souhait est bien parti pour être réalisé. Précisons que l'hiver dernier il n'a neigé qu'une seule fois à Bienne et en mars en plus!
En attendant de chausser nos skis...
Couleurs valaisannes
Lundi 5 novembre
Eh oui, les vacances sont finies et l'Inde fait place à de nouveaux paysages, plus ordinaires pour nous autres Européens.
Ce week-end, nous avons quitté le brouillard de Bienne et sommes allées chercher le soleil dans le Valais. Apparemment nous n'étions pas les seules à avoir eu cette idée car le train pour Brig était bondé de Suisses-allemands fuyant leur Mittelland hivernal. Les chemins n'étaient pas en reste, encombrés eux aussi de troupeaux de randonneurs profitant des dernières couleurs d'automne.
La balade, connue sous le nom de Südrampe, suit plus ou moins le parcours du train. Elle est exposée plein sud, ce qui la rend impraticable en été, tellement il y fait chaud. En automne, en revanche, on peut y savourer pleinement la vue sur le Rhône et les sommets enneigés sans attraper d'insolation...
"Aaaaaaaaaaaaahhhh!"
Voilà ce qui a retenti dans tout le train lorsque nous sommes sortis du tunnel et avons découvert le soleil. Exclamations de soulagement de ceux qui ne croyaient pas pouvoir sortir de la grisaille, exclamation d'excitation à la perspective de pouvoir une dernière fois se balader en t-shirt, exclamations de joie, tout simplement!
Il est pas trop mignon?!
Eh oui, les vacances sont finies et l'Inde fait place à de nouveaux paysages, plus ordinaires pour nous autres Européens.
Ce week-end, nous avons quitté le brouillard de Bienne et sommes allées chercher le soleil dans le Valais. Apparemment nous n'étions pas les seules à avoir eu cette idée car le train pour Brig était bondé de Suisses-allemands fuyant leur Mittelland hivernal. Les chemins n'étaient pas en reste, encombrés eux aussi de troupeaux de randonneurs profitant des dernières couleurs d'automne.
La balade, connue sous le nom de Südrampe, suit plus ou moins le parcours du train. Elle est exposée plein sud, ce qui la rend impraticable en été, tellement il y fait chaud. En automne, en revanche, on peut y savourer pleinement la vue sur le Rhône et les sommets enneigés sans attraper d'insolation...
"Aaaaaaaaaaaaahhhh!"
Voilà ce qui a retenti dans tout le train lorsque nous sommes sortis du tunnel et avons découvert le soleil. Exclamations de soulagement de ceux qui ne croyaient pas pouvoir sortir de la grisaille, exclamation d'excitation à la perspective de pouvoir une dernière fois se balader en t-shirt, exclamations de joie, tout simplement!
Il est pas trop mignon?!
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Encore deux jours à Delhi... et retour au continent vert
Samedi 20 octobre
Jeudi 18 et vendredi 19 octobre
C'est l'arrivée dans le monde grouillant qui environne la gare. Bruit, agitation, pollution... Mais notre tuk-tuk nous amène vite dans l'univers plus aseptisé (relativement!) de la YMCA.
Le jeudi après-midi, nous visitons le Lotus Temple, un temple moderne construit par les adeptes de la foi Bahia. Nous sommes très étonnées d'y trouver un monde fou. Pour une fois, les visiteurs ne sont pas des étrangers, mais des Indiens (ce sont les vacances ici). Quelle foule, quelles couleurs! Ce sera bien triste de retrouver les ternes couleurs européennes - complets veston, jeans... Les saris sont si beaux! Quand au temple, il est magnifique, cette architecture est une réussite. Elle est particulièrement mise en valeur par le coucher du soleil.
Et encore du shopping...
...mais le sari, ce sera pour une prochaine fois!
Jeudi 18 et vendredi 19 octobre
C'est l'arrivée dans le monde grouillant qui environne la gare. Bruit, agitation, pollution... Mais notre tuk-tuk nous amène vite dans l'univers plus aseptisé (relativement!) de la YMCA.
Le jeudi après-midi, nous visitons le Lotus Temple, un temple moderne construit par les adeptes de la foi Bahia. Nous sommes très étonnées d'y trouver un monde fou. Pour une fois, les visiteurs ne sont pas des étrangers, mais des Indiens (ce sont les vacances ici). Quelle foule, quelles couleurs! Ce sera bien triste de retrouver les ternes couleurs européennes - complets veston, jeans... Les saris sont si beaux! Quand au temple, il est magnifique, cette architecture est une réussite. Elle est particulièrement mise en valeur par le coucher du soleil.
Et encore du shopping...
...mais le sari, ce sera pour une prochaine fois!
Mais je vous en prie, Monsieur le Ministre
Petite anecdote concernant notre voyage Jodhpur-Delhi
Imaginez-vous une gare, en l'occurrence celle de Jodhpur. Le bruit, la chaleur, la nuit, les odeurs et un sentiment d'incertitude. Est-ce le bon quai? est-ce le bon train? est-ce la bonne place? Aucun panneau pour vous rassurer, mais des gens partout. Nous entrons dans le train après nous être renseignées auprès d'autres voyageurs, nous trouvons nos couchettes, mais la liste affichée à l'entrée du wagon ne porte pas nos noms... Dans le doute, nous ne nous installons pas, attendant, l'esprit plus ou moins tranquille, que le train parte. Débarquent alors trois hommes portant des valises, qui entrent dans notre compartiment sans même nous saluer - mais où est la gentillesse indienne?-, font le lit en face de nous, y installent un monsieur, éteignent la lumière et tirent les rideaux. Nous apprenons alors que nous avons l'honneur de partager notre humble demeure d'une nuit avec l'ancien chief-ministre du Rajasthan. Le ministre en question, nous n'en aurons pas vu grand chose... des serviteurs, une belle kurta blanche, mais pas un regard. Une considération sans limites à l'égard des plus puissants et rien, absolument aucune politesse envers nous. Apparemment, nous n'avons pas tous la même notion du respect...
Remarquez bien que cette attitude est tout à fait exceptionnelle. D'habitude, on a plus de mal à finir une conversation qu'à la commencer!
Imaginez-vous une gare, en l'occurrence celle de Jodhpur. Le bruit, la chaleur, la nuit, les odeurs et un sentiment d'incertitude. Est-ce le bon quai? est-ce le bon train? est-ce la bonne place? Aucun panneau pour vous rassurer, mais des gens partout. Nous entrons dans le train après nous être renseignées auprès d'autres voyageurs, nous trouvons nos couchettes, mais la liste affichée à l'entrée du wagon ne porte pas nos noms... Dans le doute, nous ne nous installons pas, attendant, l'esprit plus ou moins tranquille, que le train parte. Débarquent alors trois hommes portant des valises, qui entrent dans notre compartiment sans même nous saluer - mais où est la gentillesse indienne?-, font le lit en face de nous, y installent un monsieur, éteignent la lumière et tirent les rideaux. Nous apprenons alors que nous avons l'honneur de partager notre humble demeure d'une nuit avec l'ancien chief-ministre du Rajasthan. Le ministre en question, nous n'en aurons pas vu grand chose... des serviteurs, une belle kurta blanche, mais pas un regard. Une considération sans limites à l'égard des plus puissants et rien, absolument aucune politesse envers nous. Apparemment, nous n'avons pas tous la même notion du respect...
Remarquez bien que cette attitude est tout à fait exceptionnelle. D'habitude, on a plus de mal à finir une conversation qu'à la commencer!
Une journée à Jodhpur
Mercredi 17 octobre 2007
Nous voulions voir quand même une autre ville du Rajasthan que Jaisalmer, même si le fait de rester longtemps au même endroit est très enrichissant car il permet des rencontres plus approfondies. Nous avons donc opté pour Jodhpur, qui est à 300 km de Jaisalmer, sur la ligne de train pour Delhi. Une visite y est impérative, celle du fort.
Vue sur le fort depuis notre hôtel. Des gens sont en train de peindre une maison en bleu
Contrairement au fort de Jaisalmer, les remparts de celui de Jodhpur ne contiennent pas une ville, mais "seulement" le palais des maharajahs de Jodhpur. La visite est très bien organisée, avec un audioguide qui nous permet de suivre la visite en français. Nous retrouvons la finesse des sculptures déjà admirée à Jaisalmer, ainsi que de magnifiques intérieurs. La vue sur la ville bleue est très belle. Pourquoi est-elle bleue, on ne le sait pas exactement; comme pour beaucoup de choses en Inde, il y a plusieurs versions... En tout cas l'effet est réussi!
Nous voulions voir quand même une autre ville du Rajasthan que Jaisalmer, même si le fait de rester longtemps au même endroit est très enrichissant car il permet des rencontres plus approfondies. Nous avons donc opté pour Jodhpur, qui est à 300 km de Jaisalmer, sur la ligne de train pour Delhi. Une visite y est impérative, celle du fort.
Vue sur le fort depuis notre hôtel. Des gens sont en train de peindre une maison en bleu
Contrairement au fort de Jaisalmer, les remparts de celui de Jodhpur ne contiennent pas une ville, mais "seulement" le palais des maharajahs de Jodhpur. La visite est très bien organisée, avec un audioguide qui nous permet de suivre la visite en français. Nous retrouvons la finesse des sculptures déjà admirée à Jaisalmer, ainsi que de magnifiques intérieurs. La vue sur la ville bleue est très belle. Pourquoi est-elle bleue, on ne le sait pas exactement; comme pour beaucoup de choses en Inde, il y a plusieurs versions... En tout cas l'effet est réussi!
Nous quittons Jaisalmer...
Mardi 16 octobre 2007
Eh oui, ce mardi, c'est le départ... Il ne nous reste plus qu'une journée à Jodhpur et deux à Delhi, puis ce sera le retour en Europe... une autre planète!!
Nous quittons avec émotion les amis arrivés ces derniers jours, surtout Pabu, Capucine et Mohan. Puis Geneviève et Sikander nous accompagnent à la gare. Maintenant nous continuons le voyage seules. Nous nous rendons compte que nous avons énormément appris sur la façon de se comporter en Inde et devrions bien nous en sortir...
Eh oui, ce mardi, c'est le départ... Il ne nous reste plus qu'une journée à Jodhpur et deux à Delhi, puis ce sera le retour en Europe... une autre planète!!
Nous quittons avec émotion les amis arrivés ces derniers jours, surtout Pabu, Capucine et Mohan. Puis Geneviève et Sikander nous accompagnent à la gare. Maintenant nous continuons le voyage seules. Nous nous rendons compte que nous avons énormément appris sur la façon de se comporter en Inde et devrions bien nous en sortir...
Dernière séance à l'école; Pabu et Capucine
Lundi 15 octobre 2007
Ce lundi après-midi, c'est notre dernière séance de dessin à l'école. Cette fois, connaissant la situation, nous avons bien préparé notre leçon. Nous les faisons d'abord travailler sur le mélange des couleurs - bleu et jaune donnent vert, rouge et bleu donnent violet, etc. - puis nous leur demandons de colorier un mandala qu'Héloïse a dessiné et que nous avons photocopié. Les enfants sont bien concentrés et suffisamment occupés pour les deux heures!
Nous les quittons à regrets, mais peut-être y aura-t-il une suite en février?
Autre événement aujourd'hui: Pabu est revenu de Delhi avec Capucine et leur fils de 8 mois, Mohan, ainsi que Janine, la mère de Capucine. Mohan est un petit garçon adorable qui a l'air tout heureux de vivre.
Quel destin extraordinaire pour Pabu! Issu d'une des plus basses castes, il se retrouve à fréquenter - même très intimement! - des Européens et de ce fait est amené à manger et à dormir chez Fifu, qui est un brahmine, la plus haute caste! Il paraît que la première fois il lui a même baisé les pieds... Nous remarquons que Pabu et son cousin n'osent pas manger en même temps que nous, ils attendent que nous ayons fini. Même si les castes sont officiellement abolies depuis 1950 (la Constitution indienne interdit toute discrimination entre les groupes), les pratiques se poursuivent, du moins au Rajasthan (considéré comme plutôt traditionnaliste).
A gauche au fond, le cousin de Pabu; en face, Pabu, à côté de Capucine; devant à gauche, Geneviève et, à droite, Monique Gautier
Ce lundi après-midi, c'est notre dernière séance de dessin à l'école. Cette fois, connaissant la situation, nous avons bien préparé notre leçon. Nous les faisons d'abord travailler sur le mélange des couleurs - bleu et jaune donnent vert, rouge et bleu donnent violet, etc. - puis nous leur demandons de colorier un mandala qu'Héloïse a dessiné et que nous avons photocopié. Les enfants sont bien concentrés et suffisamment occupés pour les deux heures!
Nous les quittons à regrets, mais peut-être y aura-t-il une suite en février?
Autre événement aujourd'hui: Pabu est revenu de Delhi avec Capucine et leur fils de 8 mois, Mohan, ainsi que Janine, la mère de Capucine. Mohan est un petit garçon adorable qui a l'air tout heureux de vivre.
Quel destin extraordinaire pour Pabu! Issu d'une des plus basses castes, il se retrouve à fréquenter - même très intimement! - des Européens et de ce fait est amené à manger et à dormir chez Fifu, qui est un brahmine, la plus haute caste! Il paraît que la première fois il lui a même baisé les pieds... Nous remarquons que Pabu et son cousin n'osent pas manger en même temps que nous, ils attendent que nous ayons fini. Même si les castes sont officiellement abolies depuis 1950 (la Constitution indienne interdit toute discrimination entre les groupes), les pratiques se poursuivent, du moins au Rajasthan (considéré comme plutôt traditionnaliste).
A gauche au fond, le cousin de Pabu; en face, Pabu, à côté de Capucine; devant à gauche, Geneviève et, à droite, Monique Gautier
Le temple de la religion et le temple de la nature
Dimanche 14 octobre 2007
Journée chargée ce dimanche: Abishek nous a proposé de nous faire visiter les temples jaïns et l'après-midi nous prévoyons - quand même, la tentation était trop grande - un camel safari.
Les temples sont absolument extraordinaires. Là encore, une profusion de sculptures et de statues. Il faut dire que la pierre dorée de Jaisalmer se prête particulièrement bien à la sculpture. Quelle finesse! L'ensemble des cinq temples mériterait amplement d'être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO! d'ailleurs, apparemment, un groupe de personnes essaie de monter un dossier dans ce sens.
Pour finir la visite, Abhishek nous amène tout en haut du fort, où nous faisons une photo de groupe.
Le désert aussi est magnifique. Nous retournons à Khuri, où des chameaux nous attendent. Nous sommes accompagnés d'une Espagnole qui a épousé un Indien du Rajasthan. Chacun d'entre nous est accompagné d'un jeune, voire d'un enfant, monté sur la selle derrière nous. De temps à autre le chameau trotte, sans étriers, c'est difficile de ne pas se laisser secouer comme un sac de patates...
Le trajet n'est malheureusement pas très long pour aller jusqu'à la dune où nous attendent le coucher du soleil, puis le repas préparé sur place au feu de bois. Pendant ce temps nous nous allongeons pour admirer les étoiles et la Voie lactée, si belles à observer dans cet espace dégagé, sans lumière pour atténuer leur éclat.
On peut se demander pourquoi nous avons besoin de tant de choses en Occident, pourquoi nous ne pouvons pas nous contenter d'une vie plus simple...
Journée chargée ce dimanche: Abishek nous a proposé de nous faire visiter les temples jaïns et l'après-midi nous prévoyons - quand même, la tentation était trop grande - un camel safari.
Les temples sont absolument extraordinaires. Là encore, une profusion de sculptures et de statues. Il faut dire que la pierre dorée de Jaisalmer se prête particulièrement bien à la sculpture. Quelle finesse! L'ensemble des cinq temples mériterait amplement d'être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO! d'ailleurs, apparemment, un groupe de personnes essaie de monter un dossier dans ce sens.
Pour finir la visite, Abhishek nous amène tout en haut du fort, où nous faisons une photo de groupe.
Le désert aussi est magnifique. Nous retournons à Khuri, où des chameaux nous attendent. Nous sommes accompagnés d'une Espagnole qui a épousé un Indien du Rajasthan. Chacun d'entre nous est accompagné d'un jeune, voire d'un enfant, monté sur la selle derrière nous. De temps à autre le chameau trotte, sans étriers, c'est difficile de ne pas se laisser secouer comme un sac de patates...
Le trajet n'est malheureusement pas très long pour aller jusqu'à la dune où nous attendent le coucher du soleil, puis le repas préparé sur place au feu de bois. Pendant ce temps nous nous allongeons pour admirer les étoiles et la Voie lactée, si belles à observer dans cet espace dégagé, sans lumière pour atténuer leur éclat.
On peut se demander pourquoi nous avons besoin de tant de choses en Occident, pourquoi nous ne pouvons pas nous contenter d'une vie plus simple...
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