14 juillet et Tour de France

Lundi 14 juillet



Tous les événements se conjuguent pour attirer la foule sur Luz et pour tout bloquer. La route du Tourmalet est de nouveau fermée pour toute la journée. Mais à quelque chose malheur est bon: celle de Gavarnie est ouverte, et personne à part ceux qui sont déjà dans ce bout de vallée ne peut la prendre! Profitons-en!












Hélo est en congé aujourd'hui. Après un pique-nique dans notre "jardin", nous arrivons dans Gavarnie, réduit à l'état de village fantôme. Impression curieuse, on est tellement habitué au défilé des cars, des touristes et des ânes...











Nous montons au plateau Bellevue, le bien nommé. Le temps est splendide et la vue sur le cirque magnifique.
























C'est une explosion de fleurs, surtout les lys martagon: il y en a partout, je crois que je n'en ai jamais vu autant à la fois! Et les iris des Pyrénées... Par contre, nous n'avons pas eu la chance de voir des lys des Pyrénées, qui ressemblent au lys martagon, mais en jaune.


























Lys des Pyrénées pris par Philippe



Victor Hugo, dans le poème "Dieu" (1855), décrit ainsi le cirque de Gavarnie:
"Et maintenant regarde : un cirque ! un hippodrome.
Un théâtre où Stamboul, Tyr, Memphis, Londres, Rome
Avec leurs millions d'hommes pourraient s'asseoir,
Où Paris flotterait comme un essaim du soir !
Gavarnie ! un miracle ! un rêve !.."

C'est d'ailleurs ce poème qui sera le thème du premier festival de Gavarnie en 1985.


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