Dimanche 1er et lundi 2 juillet 2012
Nous revenons à Xining pour prendre presque aussitôt un bus pour Tongren (J). Là aussi la montée est progressive, d'abord par une bonne route suivant un vaste lac de barrage, puis par une route plus étroite qui débouche sur un vaste plateau.
Tongren est notre première ville dans les régions tibétaines. Le Tibet - actuellement fermé aux étrangers - n'est en effet pas la seule région habitée par des Tibétains; ceux-ci sont nombreux également dans les provinces du Qinhai et du Gansu. L'accueil est un peu inquiétant: arrivant à 8 h du soir, nous ne tombons que sur des hôtels qui ne reçoivent pas d'étrangers! Nous finissons quand même par en trouver un qui nous accepte. De notre fenêtre, nous voyons le matin des groupes de gens et des policiers faire leur gym matinale sur la grande place, sur une musique absolument cacophonique.
Mais l'intérêt de Tongren est ailleurs: sa spécialité est la peinture de tangkas, images religieuses peintes par les moines bouddhistes, notamment ceux du monastère de Wutun Si. Une partie de celui-ci a été récemment rénovée, et brille de ses coupoles dorées et de ses couleurs vives.
On y trouve les différents éléments bouddhistes: des mandalas peints au plafond, la roue du samsara (le dharmacakra) et les fameux tangkas.
Le monastère compte 11 stupas alignés et d'immenses rangées de moulins à prières.
Il y a aussi des moines parmi les visiteurs; ils aiment beaucoup se faire prendre en photo!
Le moine sympathique qui nous sert de guide nous amène ensuite dans la partie plus ancienne. Il nous fait assister à la lecture des sutras, puis nous invite à manger dehors avec les moines cuisiniers.
Repas frugal: pain, thé au beurre de yack et yaourt de yack. Nous apprenons que c'est un jour spécial, l'anniversaire de la mort de Gautama Bouddha. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous ne pourrons pas voir les artistes en train de peindre; ils ne travaillent pas ce jour-là.
Nous marchons ensuite jusqu'à un autre monastère, situé dans un village de l'autre côté de la vallée. Les petits moines y jouent au foot avec d'autres enfants, sous la pluie. On a vraiment l'impression que la vie monastique d'ici n'a pas grand chose à voir avec celle que l'on voit chez nous! En tout cas, ils ont tous l'air joyeux et décontractés.
Et puis c'est encore un autre grand monastère, situé cette fois dans la ville même de Tongren.
Nous revenons à Xining pour prendre presque aussitôt un bus pour Tongren (J). Là aussi la montée est progressive, d'abord par une bonne route suivant un vaste lac de barrage, puis par une route plus étroite qui débouche sur un vaste plateau.
Tongren est notre première ville dans les régions tibétaines. Le Tibet - actuellement fermé aux étrangers - n'est en effet pas la seule région habitée par des Tibétains; ceux-ci sont nombreux également dans les provinces du Qinhai et du Gansu. L'accueil est un peu inquiétant: arrivant à 8 h du soir, nous ne tombons que sur des hôtels qui ne reçoivent pas d'étrangers! Nous finissons quand même par en trouver un qui nous accepte. De notre fenêtre, nous voyons le matin des groupes de gens et des policiers faire leur gym matinale sur la grande place, sur une musique absolument cacophonique.
Mais l'intérêt de Tongren est ailleurs: sa spécialité est la peinture de tangkas, images religieuses peintes par les moines bouddhistes, notamment ceux du monastère de Wutun Si. Une partie de celui-ci a été récemment rénovée, et brille de ses coupoles dorées et de ses couleurs vives.
On y trouve les différents éléments bouddhistes: des mandalas peints au plafond, la roue du samsara (le dharmacakra) et les fameux tangkas.
Le monastère compte 11 stupas alignés et d'immenses rangées de moulins à prières.
Il y a aussi des moines parmi les visiteurs; ils aiment beaucoup se faire prendre en photo!
Le moine sympathique qui nous sert de guide nous amène ensuite dans la partie plus ancienne. Il nous fait assister à la lecture des sutras, puis nous invite à manger dehors avec les moines cuisiniers.
Repas frugal: pain, thé au beurre de yack et yaourt de yack. Nous apprenons que c'est un jour spécial, l'anniversaire de la mort de Gautama Bouddha. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous ne pourrons pas voir les artistes en train de peindre; ils ne travaillent pas ce jour-là.
Nous marchons ensuite jusqu'à un autre monastère, situé dans un village de l'autre côté de la vallée. Les petits moines y jouent au foot avec d'autres enfants, sous la pluie. On a vraiment l'impression que la vie monastique d'ici n'a pas grand chose à voir avec celle que l'on voit chez nous! En tout cas, ils ont tous l'air joyeux et décontractés.
Et puis c'est encore un autre grand monastère, situé cette fois dans la ville même de Tongren.
1 commentaire:
Bonjour, je découvre votre blog par le biais d"accueil Beausoleil". Très beau. Bon voyage si vous vous baladez encore
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