28 février - 2 mars 2016
La journée ne se termine pas là car, en fin d'après-midi, nous allons visiter le grand temple. Impossible de faire des photos, nous devons laisser toutes nos affaires dans le bus! Dommage, car c'est très beau. Nous avons droit d'abord à la bénédiction de l'éléphant sacré - il donne un petit coup de trompe sur la tête -, puis à de nombreuses autres bénédictions durant la cérémonie au coeur du sanctuaire. Je m'y retrouve seule au milieu des Indiens, qui n'ont même pas l'air surpris, et c'est assez impressionnant.
Le lendemain matin, nous commençons par une séance de yoga sur le toit de l'hôtel, d'où on a une belle vue sur la montagne sacrée.
Ensuite, nous avons la journée libre pour aller visiter les ashrams à notre idée. Avec quelques autres, nous optons pour celui de Ramana Maharshi.
Le programme de la journée est affiché devant le temple. Chacun peut participer librement aux activités qui l'intéressent; elles sont ouvertes à tous, à ceux qui séjournent dans l'ashram comme à ceux qui, comme nous, logent à l'extérieur.
Dans les jardins se dressent de jolis bâtiments consacrés apparemment aux successeurs de Ramana Maharshi.
L'un est la pièce où le sage a vécu ses derniers jours. Un magnifique paon blanc passe d'un bâtiment à l'autre. Il y a de nombreux paons à Tiru, on entend à longueur de journée (et même de nuit) leur cri, nettement moins beau que leur plumage!
Le temple comprend plusieurs parties. La plus grande est le "samadhi" de Ramana Maharshi, c'est-à-dire l'endroit où il repose. C'est dans ce sanctuaire que se retrouvent les moines pour les cérémonies - les pujas - et les chants védiques. Une demi-heure sans interruption, sur un rythme soutenu, avec les voix des adultes et celles des enfants qui se répondent... Absolument magnifique!
Pendant le chant, un officiant assez jeune prépare l'autel en le décorant de nombreuses fleurs, tandis que la foule tourne autour en silence. La cérémonie proprement dite débute dès que le chant se termine. Elle vise à faire descendre une divinité dans le symbole présent, ici un grand lingam. Des clochettes résonnent. Pour finir, les gens se rapprochent de l'officiant qui paraît être le plus âgé pour prendre sur un doigt de la poudre rouge et de la poudre blanche qu'il leur tend sur une soucoupe et qu'ils se mettent sur le front. Je ne peux m'empêcher de penser à la messe, les différents gestes servant à favoriser cette "descente", qui aboutit ici au partage des poudres, et chez nous à celle du pain et du vin! Les théosophes n'ont sans doute par tort dans leur vision des religions...
A côté du samadhi se trouve une salle de méditation plus petite avec, au fond, le coeur du sanctuaire. Le lieu, plus calme et plus intime, impose le respect et invite à la méditation.
Il y a bien d'autres ashrams à Tiru: l'un est rempli de photos de sages indiens inconnus et surtout du gourou - trop culte de la personnalité à mon goût.
Un autre, plus récent, n'est pas encore tout à fait terminé; il reste de la peinture à faire... Et le gourou, curieusement, annonce: "My Father alone exists - Nothing else nobody else". L'hindouisme semble loin, mais Steiner dirait que s'il n'y a que le Père, ce n'est pas là que l'on apprendra la liberté!
La journée ne se termine pas là car, en fin d'après-midi, nous allons visiter le grand temple. Impossible de faire des photos, nous devons laisser toutes nos affaires dans le bus! Dommage, car c'est très beau. Nous avons droit d'abord à la bénédiction de l'éléphant sacré - il donne un petit coup de trompe sur la tête -, puis à de nombreuses autres bénédictions durant la cérémonie au coeur du sanctuaire. Je m'y retrouve seule au milieu des Indiens, qui n'ont même pas l'air surpris, et c'est assez impressionnant.
Le lendemain matin, nous commençons par une séance de yoga sur le toit de l'hôtel, d'où on a une belle vue sur la montagne sacrée.
Ensuite, nous avons la journée libre pour aller visiter les ashrams à notre idée. Avec quelques autres, nous optons pour celui de Ramana Maharshi.
Le programme de la journée est affiché devant le temple. Chacun peut participer librement aux activités qui l'intéressent; elles sont ouvertes à tous, à ceux qui séjournent dans l'ashram comme à ceux qui, comme nous, logent à l'extérieur.
Dans les jardins se dressent de jolis bâtiments consacrés apparemment aux successeurs de Ramana Maharshi.
L'un est la pièce où le sage a vécu ses derniers jours. Un magnifique paon blanc passe d'un bâtiment à l'autre. Il y a de nombreux paons à Tiru, on entend à longueur de journée (et même de nuit) leur cri, nettement moins beau que leur plumage!
Le temple comprend plusieurs parties. La plus grande est le "samadhi" de Ramana Maharshi, c'est-à-dire l'endroit où il repose. C'est dans ce sanctuaire que se retrouvent les moines pour les cérémonies - les pujas - et les chants védiques. Une demi-heure sans interruption, sur un rythme soutenu, avec les voix des adultes et celles des enfants qui se répondent... Absolument magnifique!
Pendant le chant, un officiant assez jeune prépare l'autel en le décorant de nombreuses fleurs, tandis que la foule tourne autour en silence. La cérémonie proprement dite débute dès que le chant se termine. Elle vise à faire descendre une divinité dans le symbole présent, ici un grand lingam. Des clochettes résonnent. Pour finir, les gens se rapprochent de l'officiant qui paraît être le plus âgé pour prendre sur un doigt de la poudre rouge et de la poudre blanche qu'il leur tend sur une soucoupe et qu'ils se mettent sur le front. Je ne peux m'empêcher de penser à la messe, les différents gestes servant à favoriser cette "descente", qui aboutit ici au partage des poudres, et chez nous à celle du pain et du vin! Les théosophes n'ont sans doute par tort dans leur vision des religions...
A côté du samadhi se trouve une salle de méditation plus petite avec, au fond, le coeur du sanctuaire. Le lieu, plus calme et plus intime, impose le respect et invite à la méditation.
Il y a bien d'autres ashrams à Tiru: l'un est rempli de photos de sages indiens inconnus et surtout du gourou - trop culte de la personnalité à mon goût.
Un autre, plus récent, n'est pas encore tout à fait terminé; il reste de la peinture à faire... Et le gourou, curieusement, annonce: "My Father alone exists - Nothing else nobody else". L'hindouisme semble loin, mais Steiner dirait que s'il n'y a que le Père, ce n'est pas là que l'on apprendra la liberté!
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