Auroville étant tout près de Pondichéry, la visite de cet ancien comptoir français s'impose. C'est Kali, de la guesthouse, qui nous emmène. En tout bien tout honneur, nous commençons par l'ashram de Sri Aurobindo.
Nous passons un petit moment devant son "samadhi", puis un plus long moment à la librairie. L'ashram comporte plusieurs bâtiments annexes, tel qu'un "centre international d'éducation" et un "centre for homeopathy".
Nous sommes là dans l'ancien quartier français, la "ville blanche", par opposition à la ville noire, la ville indienne.
Elle se distingue des autres villes indiennes par ses rues larges, peu fréquentées et silencieuses (le klaxon est interdit!).
Un peu plus loin, nous trouvons le consulat français, qui ne nous laisse pas trop approcher (consignes de sécurité plus strictes depuis trois mois: l'état d'urgence est arrivé jusqu'ici!).
Plusieurs maisons de style colonial se suivent sur la promenade qui longe la mer. Une grande statue de Gandhi se dresse au milieu.
A l'arrière se trouve l'église de Notre-Dame-des-Anges, toute repeinte de frais, rose à l'extérieur et pleine de couleurs vives à l'intérieur (il y a environ 10% de chrétiens dans cette région de l'Inde). En face se dresse un orphelinat religieux de garçons. Entre les deux, plusieurs filles et garçons en uniforme sont installés sur le trottoir pour manger. Pondichéry est l'un des endroits d'Inde où les gens poussent le plus les enfants à réussir à l'école, au point de provoquer des suicides...
Nous passons encore dans un temple dédié à Ganesh, dont le plafond est décoré d'un rassemblement de dieux et déesses assez bollywoodien, avant de souffler un peu dans un restaurant qui propose de la bonne cuisine indienne.
Et c'est reparti: après le repas, c'est la visite du marché. D'abord le marché aux poissons et ses odeurs,
puis le bazar, les pâtes, les seaux avec quelques régimes de bananes au milieu,
les épices (celui-là a bien gagné sa journée, avec les quantités que nous lui avons achetées!),
et enfin les légumes et les fruits.
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