Samedi 27 février 2016
Même si notre bref séjour ici est censé nous permettre de nous reposer de notre semaine à Chennai, une tâche importante nous attend: la visite des fameux temples, classés par l'UNESCO.
La visite commence par la "boule de beurre de Krishna". Selon la légende, celui-ci, bébé, l'aurait laissée tomber en chapardant dans la cuisine de sa mère. En fait c'est un gros bloc de granit dont la base est solidement fixée dans le socle.
C'est dans ce genre de blocs que les Indiens ont sculpté la plupart des statues, voire des temples. Ils partaient d'en haut, excavant les temples au lieu de les construire pierre sur pierre.
L'un des premiers temples abrite des représentations des dieux, notamment de Shiva avec son lingam. Ils remontent à l'époque de la dynastie Pallava, entre le VIe et le VIIIe siècles.
Un peu plus loin, après un autre temple, on trouve une colonne où sont représentées les dix incarnations de Vishnou (dont celle en tant que Bouddha!).
Nous passons ensuite au chef d'oeuvre de cet emplacement, le bas-relief illustrant la descente du Gange sur la Terre, datant du VIIe siècle, sans doute le plus grand au monde.
Cette partie représente la coulée du Gange. On y faisait sans doute couler de la vraie eau, car il y a un réservoir au-dessus (à peu près là où se trouve le chien - qui donne l'échelle de la fresque!).
On aperçoit là un chat qui joue au sage yogi, debout sur des pattes de derrière. C'est une mise en garde contre les faux sadhus.
Les éléphants, particulièrement bien représentés, figurent peut-être les supports du monde.
Le bas-relief se prolonge par un temple creusé dans le roc, qui lui aussi possède de magnifiques sculptures.
Nous passons ensuite à un autre site, celui des cinq "ratha", monuments monolithiques creusés dans une colline de granit.
Il s'agit de cinq temples dédiés à différentes divinités hindoues.
On trouve également des statues représentant leurs véhicules (un lion et un taureau), ainsi qu'un éléphant.
Le troisième site important est celui du temple du rivage. Celui-ci date du début du VIIIe siècle; il est l'un des premiers à avoir été construits et non pas excavés. Il faisait partie d'un ensemble de sept temples, qui ont été engloutis mais qu'on aurait aperçus au moment du tsunami.
La roche est usée en raison de la proximité du rivage. Celui-ci, heureusement, avait été renforcé par des rochers et des plantations de tamaris, qui ont protégé le temple de la grande vague en 2004.
La tradition de la sculpture sur pierre dont témoigne ce lieu exceptionnel se maintient, à petite échelle, parmi les habitants actuels, dont beaucoup continuent à exercer cette activité.
Même si notre bref séjour ici est censé nous permettre de nous reposer de notre semaine à Chennai, une tâche importante nous attend: la visite des fameux temples, classés par l'UNESCO.
La visite commence par la "boule de beurre de Krishna". Selon la légende, celui-ci, bébé, l'aurait laissée tomber en chapardant dans la cuisine de sa mère. En fait c'est un gros bloc de granit dont la base est solidement fixée dans le socle.
C'est dans ce genre de blocs que les Indiens ont sculpté la plupart des statues, voire des temples. Ils partaient d'en haut, excavant les temples au lieu de les construire pierre sur pierre.
L'un des premiers temples abrite des représentations des dieux, notamment de Shiva avec son lingam. Ils remontent à l'époque de la dynastie Pallava, entre le VIe et le VIIIe siècles.
Un peu plus loin, après un autre temple, on trouve une colonne où sont représentées les dix incarnations de Vishnou (dont celle en tant que Bouddha!).
Nous passons ensuite au chef d'oeuvre de cet emplacement, le bas-relief illustrant la descente du Gange sur la Terre, datant du VIIe siècle, sans doute le plus grand au monde.
Cette partie représente la coulée du Gange. On y faisait sans doute couler de la vraie eau, car il y a un réservoir au-dessus (à peu près là où se trouve le chien - qui donne l'échelle de la fresque!).
On aperçoit là un chat qui joue au sage yogi, debout sur des pattes de derrière. C'est une mise en garde contre les faux sadhus.
Les éléphants, particulièrement bien représentés, figurent peut-être les supports du monde.
Le bas-relief se prolonge par un temple creusé dans le roc, qui lui aussi possède de magnifiques sculptures.
Nous passons ensuite à un autre site, celui des cinq "ratha", monuments monolithiques creusés dans une colline de granit.
Il s'agit de cinq temples dédiés à différentes divinités hindoues.
On trouve également des statues représentant leurs véhicules (un lion et un taureau), ainsi qu'un éléphant.
Le troisième site important est celui du temple du rivage. Celui-ci date du début du VIIIe siècle; il est l'un des premiers à avoir été construits et non pas excavés. Il faisait partie d'un ensemble de sept temples, qui ont été engloutis mais qu'on aurait aperçus au moment du tsunami.
La roche est usée en raison de la proximité du rivage. Celui-ci, heureusement, avait été renforcé par des rochers et des plantations de tamaris, qui ont protégé le temple de la grande vague en 2004.
La tradition de la sculpture sur pierre dont témoigne ce lieu exceptionnel se maintient, à petite échelle, parmi les habitants actuels, dont beaucoup continuent à exercer cette activité.
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