Le chemin de fer corse

Samedi 3 septembre 2016







Le train qui fait l'Ile-Rousse - Bastia est, contrairement au petit train des plages, un train moderne. Il me réserve d'ailleurs une surprise: il sort de l'usine de Bagnères!










Le parcours est beaucoup plus sauvage que celui de la route; on fait des kilomètres sans voir la moindre trace de civilisation. Mais les records de vitesse ne sont pas à l'ordre du jour, car on enchaîne une courbe après l'autre.









C'est d'ailleurs dans l'une de ces courbes que se produit l'accident. Un coup de frein brusque, dix minutes d'attente, puis le contrôleur arrive: une vache est passée sous le train!












Tout le monde descend, tourne autour du train, se balade sur les rails. Au bout d'une heure, les cantonniers arrivent et sortent la pauvre petite vache - morte mais intacte - de sa fâcheuse position. Et, enfin, le train repart.




A Bastia, je retrouve Hélo, contente de ses début à l'IRA. Nous allons encore nous baigner à l'une des petites plages de galets puis, à 19 h, j'embarque pour Marseille, où je fais une courte halte dans la famille avant de rentrer à Luz. Eh oui, à Luz!


L'Ile-Rousse, soir et matin

Vendredi 2 et samedi 3 septembre 2016









Retour à l'Ile-Rousse par le même petit train.










Encore une belle soirée, lumineuse et paisible, comme ces voiliers à l'ancre dans la baie...













... ou cet enfant qui joue tranquillement sur la plage désertée.











Le lendemain matin, lever à l'aube pour reprendre le train, cette fois en direction de Bastia. La fin du séjour approche déjà...













De belles couleurs sur le port, où le trafic de ferries est toujours animé.





Calvi, la plage de l'Alga

Vendredi 2 septembre 2016





Le lendemain matin, balade le long de la côte par le "sentier des douaniers". De belles propriétés donnant sur la mer font un peu rêver... Mais je ne crois pas que ma place soit en Corse, malheureusement!!












Il n'y a vraiment pas la foule dans ce coin sauvage. Et pourtant, la végétation méditerranéenne et les couleurs de l'eau sont magnifiques!












Le sentier débouche sur la plage de l'Alga. Je ne sais pas si elle tire son nom de la présence de nombreuses algues sur le rivage - algues qui n'en sont d'ailleurs pas, puisque ce sont des feuilles venues des herbiers de Posidonie.





Ces "herbiers" protègent le littoral de l'érosion, mais leurs dépôts ne donnent guère envie de se baigner. Ou alors, comme cet heureux baigneur, il faut trouver un passage qui permet d'arriver dans l'eau en les évitant.

Calvi, la citadelle

Jeudi 1er septembre 2016




La belle soirée incite à aller à la découverte de la ville. Celle-ci est très touristique - le quai est couvert de restaurants bondés, collés les uns aux autres.



Il y a nettement moins de monde dans la citadelle. Celle-ci, dont la construction a débuté au 12e siècle, a ensuite été fortifiée par une puissante banque affiliée à la République de Gênes.













J'en fais tranquillement le tour en attendant le coucher du soleil, avant de prendre le repas dans un petit restaurant tranquille.











De quoi faire quelques belles photos!





Avec la Jordanie, c'était la série "couchers de soleil"...

Calvi, la mer

Jeudi 1er septembre 2016






Le petit train des plages, ou "tramway de la Balagne", fait à petite vitesse le trajet entre l'Ile-Rousse et Calvi. Il permet de découvrir une côte sauvage, parsemée de petites plages où l'on n'accède qu'à pied ou en bateau.





Calvi est la capitale de cette région appelée la Balagne. Cette ancienne cité génoise, avec sa citadelle, marque l'entrée d'une grande baie que longe sur 6 km une splendide plage de sable bordée de pins.










L'eau y est incroyablement claire et on peut marcher très loin sur ce sable blanc et doux avant de perdre pied. C'est un délice!

L'Ile-Rousse, le calme après la tempête

Jeudi 1er septembre 2016




Le lendemain matin, le ciel est parfaitement dégagé, la mer calme et limpide. Quel changement! Je me promène un moment le long de la belle plage de sable blanc. Au fond, le ferry n'est déjà plus le même que la veille, le bleu a remplacé le jaune.











Pascal Paoli, qui a fondé ce port en 1758, n'imaginait sans doute pas qu'il aurait un tel avenir dans le tourisme!






Je vais ensuite faire un tour dans le village, où un petit marché de producteurs locaux se tient sous la halle. Il y a vraiment beaucoup de très bonnes choses à manger en Corse!








L'Ile-Rousse, journée de grand vent

Mercredi 31 août 2016



La première journée, nous faisons quelques courses et allons voir la grande plage de Bastia. Le soir, nous avons droit à un des orages les plus impressionnants que j'aie connus: du tonnerre en continu pendant des heures! Sans parler des trombes d'eau...



Le lendemain matin, laissant Hélo à sa nouvelle vie, je prends le bus pour l'Ile-Rousse. La mer garde des traces de l'orage:  elle est encore très agitée et a déposé plein d'algues sur le bord, ce qui ne rend pas la plage très accueillante. Un nouvel orage semble même vouloir éclater vers midi.




Mais finalement le temps s'arrange et la mer se calme peu à peu. La baignade est à nouveau possible!



En fin d'après-midi, je monte au phare de l'île Rousse proprement dite. Celle-ci n'est d'ailleurs plus une île, puisqu'on a construit une jetée pour rejoindre le port qui accueille les ferries.




Il y a une belle lumière du soir et il fait très bon. Belle soirée tranquille dans la vieille ville, autour d'un repas typiquement corse...

Installation en Corse

Lundi 29 et mardi 30 août 2016





Non, ce n'est pas moi qui m'installe en Corse, c'est Hélo qui va passer une année à l'IRA de Bastia, puisqu'elle a réussi son concours. Je l'accompagne pour son déménagement.












Nous reprenons le ferry de la Méridionale, au départ de Marseille. Nous passons entre les nombreuses îles marseillaises, avant de longer la côte pendant une partie de la soirée.





A l'arrivée, c'est la surprise: comment va être le meublé qu'Hélo a réservé à distance? Eh bien, très sympa! Au rez-de-chaussée d'une jolie villa, petit mais bien aménagé...




... doté d'une grande terrasse sans vis-à-vis direct, avec la vue sur les toits typiques de Bastia et une riche végétation méditerranéenne! Elle est ravie... 

La mer Morte

Samedi 20 août 2016




Nous n'avions pas prévu d'aller jusqu'à la mer Morte, mais le couple de Français rencontré au Wadi Rum nous a dit qu'il était facile de prendre un taxi pour s'y rendre depuis Madaba. Ce que nous faisons donc.








Nous choisissons la plage du complexe gouvernemental, plutôt que l'une des plages chics des grands  hôtels. Quelle étrange expérience! D'abord, il fait une chaleur écrasante, puisque là nous ne sommes plus en altitude, mais à 424 m de profondeur! C'est la dépression la plus profonde du monde.









Et puis, impossible de nager là-dedans! D'abord, il faut absolument éviter de s'éclabousser, car la peau supporte très mal l'extrême salinité; ensuite, les pieds ne veulent pas rester sous l'eau... Nous finissons par trouver la technique du "petit vélo" pour nous éloigner du bord et nous rendre dans les zones où l'eau est un peu plus fraîche. C'est bien la première fois, à la mer, que je ne recherche pas de l'eau chaude mais de l'eau froide!!







Un autre phénomène amusant est la présence de boues aux vertus thérapeutiques. Un stand sur la plage en propose aux touristes. Sur la photo, ce ne sont pas des Africains, mais... des Chinois! Ils se sont juste enduits des pieds à la tête de cette boue noire.

Pour terminer, notre chauffeur nous amène au complexe créé par la Société royale pour la conservation de la nature, la RSCN. Ce musée, qui surplombe de 600 m la mer Morte, retrace son histoire et explique le risque de disparition qui la guette si rien n'est entrepris pour lutter contre la baisse rapide de son niveau. Mais les solutions ne sont pas évidentes... Nous rentrons épuisées de cette virée, en raison de l'intense chaleur, mais ravies de ces dernières découvertes. Ce fut vraiment un voyage magnifique, mais aussi particulièrement marquant... 

Madaba et le Mont Nebo

Samedi 20 août 2016






Après une journée à Amman avec Sarah et le bébé, nous repartons pour nos dernières visites en Jordanie, pas très loin cette fois-ci: Madaba, la plus importante ville chrétienne de Jordanie, qui n'est qu'à une trentaine de kilomètres d'Amman.





Notre petit hôtel est d'ailleurs situé juste en face de l'église Saint-Georges. Cette église, orthodoxe grecque, renferme une pièce rare: une carte de la Palestine datant du 6e siècle. Celle-ci a été réalisée en mosaïque, technique qui a été - et qui redevient - la grande spécialité de la ville, avec la confection de tapis.




L'autre intérêt de Madaba est sa proximité avec des sites intéressants tels que des hauts lieux bibliques et la mer Morte. Nous commençons par nous rendre au Mont Nebo, d'où l'on a une vue splendide sur la mer Morte, le Jourdain et les monts de Judée.









C'est tout à fait fascinant de voir, sur la table d'orientation, tous ces noms si souvent rencontrés, que ce soit dans la Bible (Bethléem, Jéricho, lac de Tibériade, mais aussi Qumran) ou en politique (Hébron, Ramallah, Naplouse)...









C'est sur cette montagne que Moïse aurait fait jaillir de l'eau en frappant la terre de son bâton (une source est toujours visible), et c'est aussi là qu'il serait mort, après avoir contemplé la Terre promise.