Jeudi 21 juin 2012
Nous avons pris le train de nuit - aussi long qu'en Inde, mais plus moderne - pour nous rendre dans la province autonome du Ningxia, dans le centre du pays. Nous débarquons dans l'immense gare de Yinchuan, sa capitale (C).
Hélo doit passer quelques jours dans cette région parce qu'elle a travaillé bénévolement cette année pour une ONG, "Enfants du Ningxia", qui s'occupe de donner des bourses à des enfants pour leur scolarité. Il faut donc maintenant aller voir les familles sur place pour déterminer lesquelles y auront droit.
Le Ningxia n'est pas une province touristique. C'est une région semi-désertique, constituée de grands plateaux bordés de montagnes dénudées et creusés de profonds ravins. Les plateaux, quoique secs, sont bien cultivés et de nombreux versants sont en cours de reboisement.
Sur de telles terres, la moindre pluie peut provoquer de gros dégâts. Nous en avons fait l'expérience: alors que nous devions traverser un ravin pour nous rendre dans les villages situés de l'autre côté, nous avons été bloqués par un pont qui avait été emporté durant la nuit. Il était déjà en train d'être reconstruit, mais il a fallu passer à pied!
Tongxin, la petite ville (B) où vit la responsable locale de l'association, la maman de Ma Yan, est surtout constituée de maisons de plain-pied, presque toujours construites sur le même modèle, réparties le long de rues plus ou moins goudronnées, pavées ou en terre.
L'électricité et la couverture des téléphones mobiles sont omniprésentes, l'eau et l'assainissement beaucoup moins répandus.
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