Palma la belle

Vendredi 31 mai 2013






Décidément Palma est une très belle ville et je m'y sens chez moi (bon, à part le catalan...). J'aime particulièrement ce tronçon de la promenade qui longe la mer, en bas de l'ancien quartier des pêcheurs et près de la lotja, l'ancienne criée aux poissons. Bien sûr il y a des voitures, mais on s'y promène aussi - sous le soleil - à vélo, en patins à roulettes et à pied.



 Les bougainvillées taillés en forme d'arbre connaissent un grand succès, mérité, auprès des touristes.

 






Et puis bien sûr il y a la mer... Des petits ports cachés abritent de modestes bateaux à moteur, qui contrastent avec les ferries et surtout avec les bateaux de croisière, véritables villes flottantes.











Plus rarement, on tombe sur des antiquités comme ce bateau à voile latine.














Avec la cathédrale de la Seu, imperturbable, en arrière-plan...


... et les bleus de la mer, qui me fascinent toujours autant.



Valldemossa


Jeudi 30 mai 2013




La dernière fois nous n'avions fait que passer à Valldemossa, le temps de manger la spécialité locale, la coca de patata, avant de partir en randonnée direction Deia. Je voulais donc voir vraiment le village.







Je ne visite pas la chartreuse où Chopin et George Sand avaient passé un hiver, me contentant du jardin de roses. Mais les ruelles sont un peu trop touristiques à mon goût (je crois que, dans le genre, je préfère Deia).





Mieux vaut sortir du village pour le voir de l'extérieur. Là, il est évidemment très beau!

Ses Illetes par grand vent

Mardi 28 mai 2013



J'ai repris mes cours d'espagnol, dans la même école, hébergée dans la même famille, mais cette fois juste pour une semaine.  Un autre endroit où je voulais malgré tout retourner car ce n'est pas très loin - au bout de la ligne de bus 9, celui qui, de l'autre côté, va chez Jean-François - c'est Ses Illetes.








Je m'avance un peu plus vers les îlots, la côte est plutôt déserte...












et la plage aussi!
















Il y a des coins très aménagés, mais avec une belle végétation.
















D'autres, bien cachés, sont restés plus sauvages.









Les couleurs de l'eau sont vraiment extraordinaires...



Et les bougainvillées ne se défendent pas mal non plus.


Au-dessus d'Esporles

Dimanche 26 juin 2013




La sortie prévue par le club de randonnée étant trop dure, Jean-François me propose une plus petite balade au-dessus d'Esporles, le village d'où nous étions partis lors de ma toute première rando à Majorque.




On monte sous un plafond dense et continu de chênes verts, que l'on peut dominer par moments en montant sur les rochers.



Je n'ai pas la forme pour aller faire le petit sommet que l'on voit au fond, la Mola de Panicie... Nous redescendons donc à travers bois jusqu'à Esporles, où nous avons encore le temps, en attendant le bus, de faire le tour du village. Celui-ci emploie des cantonniers originaux pour nettoyer le lit de la rivière: des ânes!








Le village est bien entretenu, certaines maisons presque trop!

Soller, encore

Vendredi 24 et samedi 25 mais 2013

S'il y a un lieu où j'ai vraiment envie de revenir, c'est Soller. Cette fois, je veux y rester un peu plus longtemps et décide de passer la nuit dans une petite pension que me conseillent Jean-François et Catalina. Arrivée en fin d'après-midi, je monte au-dessus du village, en suivant un chemin qui serpente entre les terrasses plantées d'oliviers.





Je tombe même sur le jardin de mes rêves: une terrasse avec des oliviers et des orangers, parfaitement entretenue, avec de l'eau, qui est à vendre! Il y a des oranges (délicieuses) et des citrons partout.



Le lendemain matin, descente à Puerto de Soller par l'antique tram (frère de l'antique train que j'avais pris la dernière fois), puis montée au-dessus de la mer, à l'opposé de l'endroit par où j'étais arrivée. Le temps est un peu couvert au début et la mer très agitée. Heureusement le soleil revient vite.





Une jolie piste monte doucement au milieu des terrasses d'oliviers, en direction d'une curieuse chandelle qui rappelle celles de la Sierra de Guara.













Il y des fleurs, des typiquement méditerranéennes, comme ces cistes, et des plus courantes...













La piste dessert plusieurs petites maisons au milieu des oliviers où l'on se verrait bien passer quelques jours.











On peut aussi faire une petite boucle sous les pins, vers la tour qui domine le port de l'autre côté.









La piste aboutit à une cabane avec une terrasse qui domine la mer, tenue par un homme d'un certain âge qui vend des oranges de Soller et fait des jus absolument délicieux. Il me raconte qu'il vient là tous les jours, même en hiver; c'est son paradis... Je le comprends!

Retour à Majorque

Mardi 21 mai 2013






Il y avait longtemps que je voulais repartir en Espagne - en fait depuis mon retour de Majorque en octobre dernier - mais il y avait toujours quelque chose pour m'en empêcher. Maintenant, enfin, ça y est, j'y suis.







 Je suis retournée à Palma car le "hasard" a fait que, cet hiver, j'ai partagé une grande traduction avec Jean-François et sa soeur Nadine (restée en Suisse, elle). Comme l'expérience a été concluante, nous envisageons de collaborer plus activement et je viens discuter un peu plus en détail des modalités.






Contente de les retrouver tous dans leur jolie maison... et aussi de retrouver le soleil, qui est aux abonnés absents dans les Pyrénées cette année.













Evidemment, ma première balade m'amène vers la mer. Il y a du vent, qui rend la mer bien bleue; mais si beaucoup de gens se promènent, pratiquement personne ne se baigne! Ici aussi il fait quand
même plus froid que normalement.


Un grand week-end en Dordogne

Du mercredi 8 au dimanche 11 mai 2013


Avec Hélo, nous profitons de cette accumulation de jours fériés pour nous retrouver à mi-chemin entre Paris et les Pyrénées, en Dordogne, où nous avons encore des affaires de famille à régler (qui ne le seront d'ailleurs pas). Elle arrive en gare de Gourdon et en profitons pour aller visiter un éco-hameau qui est en train de se créer dans les environs. Le projet est déjà bien avancé, quelques maisons commencent à sortir de terre. Mais quel travail il reste à faire avant que tout ça soit agréable à habiter!



Nous passons la nuit dans un hôtel où je voulais aller depuis longtemps car il porte le nom de ma famille: "La maison des Peyrat". L'ancienne propriétaire, une dame très tonique de 84 ans, est toute contente de nous parler du passé de la famille... car, d'après elle, nous sommes effectivement cousines, bien que lointaines: il y avait bien une branche à Meyrals, notre village, où nous nous arrêtons un moment.




La journée est ensuite consacrée à la vallée de la Dordogne. D'abord Domme, bastide perchée au-dessus d'un méandre de la rivière, puis La Roque-Gageac, et enfin le plus impressionnant: Beynac et son château construit dans l'alignement de la falaise. Je ne me lasse pas de ces villages et de leurs magnifiques maisons de pierre dorée et aux toits de lauzes.







Puis nous prenons la direction de Bergerac, car Hélo voudrait aussi voir le grand jardin de Patrice et Isabelle, les producteurs des plantes Altaïr. Evidemment, tout a poussé depuis cet hiver; en fait il faudrait venir tous les mois pour admirer la beauté des fleurs.








Quel immense travail cela représente! D'abord pour aménager (y compris monter l'eau depuis le vallon) et maintenant pour cultiver toutes ces plantes...