Le col du Tourmalet

Mercredi 18 août


Une semaine de labeur... de dur labeur même, car il y a eu de belles journées et la tentation était grande de sortir plutôt que de rester devant sa caisse ou son ordi! Lundi, messe émouvante pour Chloé, demandée par son grand-père; l'église était pleine, avec même des gens debout. Dans ces circonstances, ceux qui ne pratiquent pas font quand même l'effort d'y entrer, et les oppositions politiques s'effacent (le Dr Foyer avait été maire de Luz, mais du bord opposé à celui du maire actuel, qui pourtant était présent, ainsi que son adversaire aux dernières élections).







Sinon, beaucoup de bons moments. Vendredi, Jacques est monté se balader à Aygues-Cluses avec Clara, mais sans nous. Au retour, ils se sont arrêtés à la maison, on leur a appris la canasta; Jacques avait emporté les duvets et ils sont restés pour dormir. Et samedi, dans la soirée, on a eu un coup de fil: "allô, SOS Canasta?"...








Lundi, tour par le pont Napoléon; je voulais faire des photos de la "jachère fleurie", dont j'aime beaucoup les couleurs. Mardi soir, spectacle en occitan, très étrange mais finalement assez prenant. La variété gasconne de l'occitan, celle qu'on parle ici, est vraiment splendide à entendre. J'ai compris la partie présentation, mais pas le poème chanté. Je découvrirai par la suite que le créateur du spectacle est un vieil ami de Jacques...











Hier, Hélo avait un rendez-vous à Bagnères. Vu le temps splendide, nous faisons les deux trajets par le Tourmalet. Quel monde au col! et quelle queue à la Mongie pour le téléphérique du pic du Midi! Dire que nous n'y sommes pas encore montées...








A Bagnères, en l'attendant, je fais un tour au col des Palomières (les installations rustiques d'où l'on tire - ou tirait - les palombes qui migrent vers le sud à l'automne...), dans les Baronnies, région de grosses collines entre la plaine et la montagne. Un chemin de St-Jacques encore peu connu, celui du Piémont, y passe.















Au retour, petit arrêt chez Marie-Françoise - Miguel n'est pas là - avant d'attaquer le col, plus paisible, où les derniers cyclistes côtoient les brebis au milieu du brouillard qui monte...











... et du soir qui descend.

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